Saint-Philippe-de-Néri veut régler le problème de pression de l’eau

Il n’y a pas que la famille Dubeau-Tremblay qui a un problème avec la pression de l’eau à Saint-Philippe-de-Néri. Si sa situation est néanmoins exceptionnelle, la municipalité reconnaît qu’environ une trentaine de résidences, situées majoritairement au sud du chemin de fer, vivent avec une problématique, mais moindre. Même s’il ne se représente pas à la mairie, le maire sortant Gilles Lévesque assure que le dossier est une priorité pour la municipalité.

C’est le système d’aqueduc de la Municipalité de Saint-Philippe-de-Néri, datant de 1976 et fonctionnant par gravité, qui expliquerait les problématiques de pression de l’eau rencontrée dans plusieurs résidences. « Au sud du chemin de fer, les gens ont en moyenne 20 lb de pression (PSI). Dans le cœur du village, sur la 230, on parle d’environ 50 PSI », d’indiquer le maire, M. Gilles Lévesque.

Pour contrecarrer cette problématique, plusieurs résidences au sud du chemin de fer se seraient munies d’une pompe au fil des ans, un peu comme la famille Dubeau-Tremblay. D’autres y songent. « Pour l’instant, ça va, mais si on veut rénover notre salle de bain éventuellement et avoir une pomme de douche plus performante, on n’aurait probablement pas le choix » de déclarer Valérie Gagnon et son conjoint, Pascal Chouinard, parents de deux jeunes garçons.

Comme le mentionne le maire Gilles Lévesque, lorsque le système d’aqueduc a été conçu il y a plus de 40 ans, il a été créé pour répondre aux besoins de l’époque. Ceux-ci ont évolué au fil du temps. « 20 PSI, ça pouvait faire l’affaire dans le temps, mais plus aujourd’hui », a-t-il ajouté.

Au sud du chemin de fer, les gens ont en moyenne 20 lb de pression (PSI). Dans le cœur du village, sur la 230, on parle d’environ 50 PSI.

Études

C’est pourquoi la municipalité a procédé à l’embauche d’une firme d’ingénieur le 27 juillet dernier, dans le but de trouver des solutions pour améliorer la situation et étudier la situation exceptionnelle vécue par les Dubeau-Tremblay. Les résultats de cette étude préliminaire, qui a coûté 4400 $ selon M. Lévesque, recommanderaient l’installation d’un ou deux suppresseurs (pompes) au réservoir actuel de la municipalité. Maintenant, reste à savoir si ces pompes peuvent être ajoutées au réservoir actuel ou s’il doit être agrandi et si leur installation ne causera pas un autre problème, soit celui d’un excédent de pression pour les résidents de la route 230.

Pour le déterminer, M. Lévesque convient qu’une autre étude, plus complète, sera nécessaire. « Comme nous sommes en période d’élections et que je ne me représente pas, je crois qu’il est plus sage de laisser le prochain conseil commander cette nouvelle étude », a-t-il mentionné.

Advenant que la municipalité apporte ces modifications à son réseau d’aqueduc, Gilles Lévesque rappelle que le tout devra suivre son cours et qu’une attente minimum d’un an sera nécessaire dans le dossier, le temps de le faire accepter auprès du Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire (MAMOT) et d’aller en soumission.

« Dans tous les cas, notre première priorité est que la famille Dubeau-Tremblay puisse avoir de l’eau courante de façon régulière. La seconde est d’augmenter la pression du réseau au sud du chemin de fer, sans créer d’autres problèmes dans le bas du village », de conclure M. Lévesque.

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