Sainte-Hélène-de-Kamouraska : De petites abeilles butinent désormais à La Ruche populaire

L’éducatrice Claudia Voyer entourée de Joséphine Hould, Édouard Charest et Lauraly-Kim Villeneuve. Photo : Marc Larouche

À Sainte-Hélène-de-Kamouraska, une nouvelle page de l’histoire communautaire s’écrit avec l’ouverture de La Ruche populaire, une garderie qui vient combler un besoin criant au sein de la population. Derrière ce projet, Annie Levasseur, mairesse et instigatrice du projet. Lors de l’inauguration, son sourire en disait long sur sa fierté.

« Je suis une mère avant tout. Je sais ce que c’est de chercher une place en garderie pour nos enfants. J’étais scandalisée de voir des parents qui annonçaient des photos de leurs enfants sur les réseaux sociaux et qui indiquaient : regardez comme ils sont beaux, je me cherche une place en garderie », dit Annie Levasseur. Loin de s’apitoyer sur son sort, elle décide de s’engager pour concrétiser un projet de garderie.

« Mon rêve le plus fou était de développer une garderie dans les locaux vacants de la caisse populaire. La bâtisse était inoccupée et en vente. Les espaces seraient de la bonne dimension, ce n’était pas trop grand et facilement adaptable. Je voyais déjà plein de possibilités », ajoute celle qui a réalisé son rêve. La Municipalité a acquis la bâtisse.

La mairesse précise que la transformation de l’ancienne caisse populaire en un lieu accueillant pour les enfants a été le fruit d’un travail d’équipe, de la générosité des entreprises locales, et du soutien financier de la Municipalité. « Nous avons 12 places et deux éducatrices. C’est le maximum qu’on pouvait aller chercher, et ça correspond à ce que nous voulions. Les deux groupes sont déjà complets, avec une liste d’attente », souligne Annie, fière du succès de cette initiative.

Nathalie Picard, ancienne mairesse de Sainte-Hélène-de-Kamouraska, souligne que cette réussite n’aurait pas été possible sans l’appui de toute la communauté. « La MRC avait fait des études qui ont démontré qu’il y avait beaucoup de demandes. Lorsqu’Annie a joint le conseil, elle avait tellement de drive, elle y tenait tellement qu’on n’a pas eu le choix d’embarquer. »

Quant à Annie Levasseur, sans rien dévoiler, elle précise avec un large sourire qu’elle a encore beaucoup de projets en tête.

Nathalie Picard et Annie Levasseur dans l’un des espaces de la garderie. Photo : Marc Larouche
Les tout-petits ont tout ce dont ils ont besoin. Photo : Marc Larouche