Publicité

Scaphandrier à 19 ans

Un jeune homme de Mont-Carmel âgé de 19 ans, Carl Paré, terminera prochainement sa formation de scaphandrier dans une école spécialisée de l’Ontario. En plus d’être le plus jeune de sa cohorte, il s’ajoute à plusieurs autres francophones à avoir suivi ce cours en anglais à graduer de cette école.

Il y a ceux qui aiment être au bord de l’eau, ceux qui aiment être sur l’eau et ceux qui aiment être dans l’eau. Carl Paré appartient à la dernière catégorie. « J’étais jeune et j’adorais l’eau. C’est pourquoi le métier de scaphandrier m’a toujours attiré », racontait-il.

Déterminé à en faire sa profession, Carl Paré n’a pas chômé durant son adolescence, accumulant dès l’âge de 14 ans des formations en plongée sous-marine à gauche et à droite. Il n’a pas hésité à se rendre à Rivière-du-Loup, Québec, Thetford Mines et Les Escoumins pour suivre les cours nécessaires à son acceptation dans une école de scaphandriers. « Le seul préalable qu’il me manquait, c’était mon secondaire 5 », confiait-il.

Formation en Ontario

Une fois son secondaire terminé, Carl a tenté d’entrer à l’Institut maritime du Québec à Rimouski pour y réaliser son rêve. Malheureusement, il n’a pu rejoindre le programme. « J’avais passé plusieurs étapes de sélections, mais à la toute fin, je n’ai pas été retenu », expliquait-il.

J’étais le plus jeune de ma cohorte, mais également le premier francophone à suivre cette formation en anglais, alors qu’il s’agit de ma deuxième langue.

Loin de se laisser abattre, il s’est tourné vers une école ontarienne, la Canadian Working Divers Institute, située à Chapleau, au nord-ouest de l’Ontario. Cette formation lui a non seulement permis de réaliser son rêve, mais également de parfaire son anglais, tout en étant le plus jeune de sa cohorte.

La suite

Sa formation étant pratiquement terminée, Carl Paré doit encore terminer l’aspect théorique de son cours. Par la suite, il étudiera les opportunités de travail qui s’offriront à lui. Maintenant bilingue, il ne cache pas son intérêt pour l’international. « Il y aurait peut-être une opportunité à Singapour, en Asie, qui a été parlée par notre enseignant à l’école », mentionne-t-il.

Il veut aussi aller partager son expérience auprès des élèves du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, où il a complété son secondaire, lors d’une éventuelle journée carrière. « Ils m’ont invité et j’aimerais bien y aller, ne serait-ce que pour dire aux élèves qu’il est important de ne pas abandonner quand on a un rêve, même si ce n’est pas toujours facile », concluait-il.