Le plein air a définitivement la cote durant cette période post-confinement. Les gens se ruent dans les sentiers, les campings et les activités extérieures. Toutefois, la capacité d’accueil a nettement diminué en raison des mesures sanitaires.
Après plusieurs étés d’achalandage à la hausse, Tony Charest de la SEBKA de Saint-André et Zone Aventure de Saint-Joseph avoue qu’il aurait sans doute droit à un autre été historique, vu la demande. Toutefois, son équipe et lui ont dû prendre des décisions en respect des consignes sanitaires, mesures qui font que la capacité est nettement réduite.
« C’est nous qui devons restreindre. On refuse, on refuse, on n’a pas le choix de mettre un frein. La réponse est toutefois super belle. On “book” rapidement », commente Tony Charest.
Par exemple, alors que Zone Aventure peut accueillir parfois jusqu’à 60 kayakistes par jour, ce sera plutôt 16 cet été… en raison du transport de retour par autobus qui est limité après la descente.
Aussi, au camping de la SEBKA, l’enjeu des blocs sanitaires en est tout un également, ce qui fait que le nombre de campeurs à la fois doit être limité.
Le kayak de mer à la SEBKA n’aura pas lieu aussi pour différentes raisons : non-accès aux îles où les kayakistes s’arrêtaient pour une pause, incapacité de se tenir proche lors des sorties, pas de blocs sanitaires à certains endroits, etc.
Tony Charest constate déjà que les gens de la région, qui sont un peu plus confinés en région cet été, découvrent et redécouvrent les sites.
« Les gens savent qu’il y a des super belles activités à faire, c’est local et ils sont comme “obligés” de rester local. Bien il y a ces gens-là qu’on ne voit pas nécessairement en plein été, souvent en début ou en fin de saison, ben là, ils sont là! », dit Tony Charest.