Sensibilisation environnementale : Les saisonniers et les locataires dans la mire de Co-éco

Amélie Séguin

Le mandat de l’agente en environnement de Co-éco cet été est d’aller à la rencontre des locataires de multilogements pour les sensibiliser au bac brun et des résidents d’été pour parler de résidus de construction.

Dans ce dernier cas, il semble y avoir une méconnaissance de l’accessibilité à l’écocentre pour ces gens dont la résidence secondaire est située dans la région, particulièrement au bord des lacs et du fleuve.

« On veut se concentrer vers les résidus de construction, les usages des écocentres, auxquels ils ont accès. On remarque que dans les zones plus éloignées, ce n’est pas tout le monde qui prend le temps de se rendre à l’écocentre. On se demande si les gens qui sont là pendant la saison estivale sont conscients qu’ils ont droit à ce service-là et sur le comment ça fonctionne », a dit Amélie Séguin, agente en environnement de Co-éco pour l’été.

Grâce à une liste fournie par les municipalités, Mme Séguin visitera des propriétaires dans les zones touristiques pour discuter de ces différentes questions. Son approche est d’aller vers la sensibilisation, par le biais du porte-à-porte, armée de dépliants et d’accroche-portes. Il s’agit d’une première expérience pour l’agente en environnement qui a une formation en enseignement en adaptation scolaire et sociale avec un intérêt marqué pour les questions environnementales.

Multilogements

En ce qui concerne les locataires de multilogements, il sera davantage question du bac brun. Parallèlement aux visites qui seront faites aux locataires, les propriétaires seront aussi sensibilisés à se munir de bacs bruns pour les immeubles, ce qui permet aux locataires de participer aux efforts d’amener des matières à l’usine de biométhanisation située à Rivière-du-Loup.

Le but de Co -éco est de démontrer aux propriétaires réticents qu’il est simple de mettre en place le bac brun pour tous et de désigner, s’il n’y a pas de gardien, un locataire responsable de le mettre au bord du chemin. Pour ce qui est des locataires, la question de déboulonner les mythes, comme les odeurs, sera abordée.

« C’est sûr qu’il y a un peu d’appréhension. Je crois que les gens ne savent pas nécessairement ce qui est fait avec le bac brun et ce qui est fait avec les poubelles. Ils ne sont peut-être pas nécessairement conscients de tout l’impact positif que ça représente de mettre ses restants de table au bac brun », ajoute Amélie Séguin.

Elle s’attend aussi à répondre aux irritants des citoyens qui ont suivi les actualités et qui savent que l’usine remplit ses promesses environnementales, mais pas nécessairement financières pour le moment. Rappelons que le système de l’usine est en voie d’être modifié pour que le gaz naturel produit soit comprimé et vendu à Énergir.

Mentionnons également qu’Amélie Séguin offrira quelques ateliers à des jeunes participants de camps de vacances et sera présente — en fonction de ce qu’il sera possible de faire dans un cadre de pandémie — à des kiosques lors d’évènements publics.