Les services de garde scolaire en milieu privé rassurés par les candidats

Tous les candidats se sont engagés à s’attaquer au problème de ratio du nombre d’enfants dans les services de garde scolaire en milieu privé, depuis les changements à la loi 143, selon des représentants de ce milieu.

Des femmes qui fournissent des services de garde en milieu privé pour les jeunes d’âge scolaire dénoncent des changements à la loi qui fixe le maximum d’enfants par garderie à six, incluant leurs propres enfants âgés de moins de 9 ans. Audrey D’Anjou de Saint-Pacôme se disait d’ailleurs d’accord avec la loi qui veut encadrer la sécurité des enfants, mais se questionne sur les nouveaux ratios imposés par le gouvernement. Elle ne garde que des enfants de 5 à 12 ans. Avant la loi, il n’y avait pas de maximum. Elle en avait 15, incluant ses enfants de 3 et 4 ans. Dorénavant, elle ne pourra en accueillir que six de 0 à 12 ans, moins ses deux enfants qui ont moins de 9 ans, ce qui fait un total de… quatre.

Des parents, des enfants et des services de garde scolaire en milieu privé ont témoigné à chacun des principaux candidats à l’élection 2018 des impacts sur leur travail. Pour l’occasion, plusieurs témoignages de RSG, de parents et d’enfants ont été livrés. Les candidats ont tous démontré une volonté à revoir le ratio s’ils étaient élus.  Ils ont aussi affirmé être préoccupés par le fait que la loi est appliquée de façon uniforme à travers tout le Québec et ils se sont tous montrés sensibles à la nouvelle réalité des enfants qui sont désormais séparés de leur gardienne et de leurs amis. Tous les témoignages recueillis ont été remis à chacun des candidats.

« Tous ont montré une réelle volonté de s’attaquer au problème de ratio. Ils trouvaient aussi que ça ne faisait pas de sens », a dit Audrey D’Anjou, qui a ajouté que tous souhaitent évaluer la possibilité d’amener quelques modifications dans la loi.

Une pétition sera aussi remise prochainement. Pour le moment, les services de garde scolaire en milieu privé doivent attendre la fin des élections pour continuer le dossier.