Les services de garde scolaire en milieu privé toujours en attente

Des femmes qui fournissent des services de garde en milieu privé pour les jeunes d’âge scolaire qui ont dénoncé des changements à la loi qui fixe le maximum d’enfants par garderie à six espèrent que le dossier se règle bientôt.

Des travailleuses concernées devaient rencontrer à deux reprises la nouvelle député-ministre Marie-Eve Proulx à ce sujet à la fin 2018, mais les rencontres n’ont pu avoir lieu en raison des agendas qui ne concordaient pas. Toutefois, un regroupement de ces femmes concernées et de parents ont pu remettre par courriel l’essentiel des doléances concernant cette loi à la ministre. Celle-ci avait aussi été sensibilisée durant la campagne électorale, alors qu’elle était candidate.

« La ministre a porté le dossier à l’attention du ministre de la Famille », a assuré l’attaché de presse de la ministre Marie-Eve Proulx. «Il est aussi prévu de remettre la rencontre à l’agenda», a-t-il assuré, ajoutant que la suite du dossier allait être menée par le ministre de la Famille Mathieu Lacombe.

« Le Ministère et le ministre de la Famille  évalue actuellement la portée de certaines modifications sur le réseau des services de garde.  Nous travaillons également avec le ministère de l’Éducation pour analyser l’impact de ce ratio pour les services de garde pour les enfants d’âge scolaire », a pour sa part indiqué l’attachée de presse du ministre Isabelle Lewis.

La nouvelle loi amène les services de garde scolaire en milieu privé à ne desservir que six enfants, moins ceux de la personne qui donne les services s’ils ont moins de 9 ans. Aussi, elles ne peuvent plus se faire remplacer, par exemple le temps d’un rendez-vous, même si la personne a un cours dans ce domaine. Elles doivent fermer le service carrément.