Bernard Généreux, député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup et ministre du cabinet fantôme du Développement économique rural et de l’Agence de DEC pour les régions du Québec, fait le bilan d’une session parlementaire sans précédent, où le parlement a compté seulement 33 jours de séances totales à la Chambre des communes depuis le 27 janvier 2020.
Malgré cela, M. Généreux a mené, avec son équipe, une série de rencontres virtuelles avec la population, les PMEs de la région et diverses organisations afin de répondre à leurs questions quant aux programmes gouvernementaux offerts aux travailleurs mis à pied. Il a aussi partagé ses conseils en tant qu’entrepreneur afin d’assurer la survie des entreprises durement touchées.
« Les discussions que j’ai eues avec les citoyens de la région m’ont permis d’apprendre ce qui a bien fonctionné, et ce qui ne fonctionne pas avec le plan d’urgence du gouvernement, a déclaré M. Généreux. Cela nous a notamment permis, en tant que conservateurs, d’exiger que des modifications soient apportées afin d’élargir l’admissibilité au Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) et pour que les travailleurs, travailleurs autonomes, élus municipaux et pompiers volontaires ayant perdu leur emploi régulier puissent gagner jusqu’à 1000 $ par mois sans perdre leur Prestation canadienne d’urgence (PCU). »
M. Généreux souligne que des ajustements importants doivent encore être apportés au programme de subvention salariale et à l’aide pour les loyers commerciaux dont les procédures onéreuses empêchent toujours bien des entreprises de se qualifier malgré les sommes importantes accordées à cet effet.
Le député rappelle toutefois que toutes les mesures annoncées par le gouvernement de Justin Trudeau ont été payées par de l’argent emprunté et qu’il est nécessaire de gérer le budget de façon plus responsable pour éviter de léguer une dette insurmontable aux générations futures. « Nous avons reconnu, tous partis confondus, l’urgence d’agir et d’appuyer un plan d’aide ponctuel à la mi-mars quand la pandémie commençait à faire ses pires ravages », a déclaré Bernard Généreux.
Le député soutient que le gouvernement Trudeau, appuyé par le Bloc Québécois et le NPD, a voulu se cacher derrière la pandémie COVID-19 pour dépenser sans avoir à rendre de comptes aux parlementaires qui ont le devoir constitutionnel de scruter et d’évaluer les dépenses avant de les approuver. Les conservateurs ont, quant à eux, réclamé depuis le 19 avril le retour d’un parlement fonctionnel, tout en assurant des effectifs réduits pour éviter le risque de propager le virus.
« Justin Trudeau s’est mis à faire des déficits immédiatement après avoir pris le pouvoir en 2015, alors que l’économie roulait à plein régime et qu’il n’existait aucune raison légitime de plonger le pays dans un gouffre financier. »