Soins de santé au Kamouraska : élus et citoyens assez satisfaits de leur rencontre avec le ministre de la Santé

Les élus kamouraskois et les citoyens membres du comité consultatif Mes soins restent ICI sont ressortis satisfaits de leur rencontre respective avec le ministre de la Santé et des Services sociaux, Gaétan Barrette, tenue successivement le 15 mai dernier en après-midi.

Porte-parole des élus kamouraskois, le préfet Yvon Soucy a qualifié de « constructive » la rencontre tenue avec le ministre. « On a senti qu’il fait une priorité de régler la problématique en anesthésie à l’hôpital de La Pocatière », confiait-il.

Selon M. Soucy, Gaétan Barrette aurait pratiquement salué l’initiative de la pétition lancée la semaine dernière. « Il nous a dit que ça donne des arguments dans ses discussions avec l’Association des anesthésiologistes du Québec », ajoutait-il.

Le ministre se serait également montré très intéressé par l’idée du mémoire que les élus se promettent de déposer en juin prochain. « Même s’il ne nous a pas promis qu’il n’y aurait pas de découverture au bloc opératoire cet été, il nous a rassurés sur l’avenir des services et nous nous sommes confiants pour la suite des choses », d’indiquer le préfet.

Comité consultatif

De son côté, le comité consultatif Mes soins restent ici, composé de trois citoyens et six professionnels de la santé (infirmiers, intervenants sociaux, chirurgien et médecins) s’est dit tout de même satisfait d’avoir eu la chance de parler au ministre Gaétan Barrette, à la sortie de la rencontre du 15 mai. Toutefois, ce n’est que le lendemain, par voie de communiqué, qu’ils ont commenté davantage leurs discussions avec le ministre.

« Quelques engagements concrets ont été pris : ne pas fermer notre hôpital, ni notre bloc opératoire, ni notre service d’obstétrique. Le ministre s’est également engagé à ce qu’il n’y ait pas de diminution du service de consultation par des médecins spécialistes au Kamouraska à partir de 2018 et qu’il n’y aurait aucune diminution de services en soutien à domicile, sans toutefois s’avancer sur le moment où des décisions seraient prises quant au remplacement des postes vacants actuels (travailleuse sociale et infirmière) », peut-on lire.

Néanmoins, quelques insatisfactions demeurent pour le comité. « Pour plusieurs des problématiques soulevées (ex. : fermeture de lits, fermeture de l’unité transitoire de réadaptation fonctionnelle [UTRF], centralisation de la liste de rappel de personnel supplémentaire en cas de débordement), il n’a pas été possible de s’entendre sur le fait qu’il s’agit bien, à notre avis, de pertes de services de proximité pour la population. Le ministre considère plutôt ceci comme une réorganisation des services nécessaire à une saine gestion des ressources financières. »

Le comité concluait en mentionnant qu’il désirait poursuivre sa collaboration avec le gouvernement en place, les gestionnaires du CISSS et les élus municipaux afin de trouver des solutions aux différents problèmes de réduction de services.