Mes soins restent ICI : une journée à l’Assemblée nationale pas si fructueuse

S’il ressort ravi du bon accueil du Parti québécois, le comité Mes soins restent ICI n’a pas pu rencontrer le représentant de la CAQ et s’est buté à un ministre de la Santé qui affirme qu’il n’y a pas de pertes de services en matière de soins de santé de proximité au Kamouraska.

La porte-parole, Marie-Ève Fromentin, s’est dite déçue de ne pas avoir rencontré le porte-parole en santé de la CAQ François Paradis. Il n’a pas été possible de le rencontrer mardi lors du passage du comité à l’Assemblée nationale. Une rencontre pourrait avoir lieu, mais aucune date n’a été déterminée.

Une rencontre a pu être possible avec le ministre de la Santé, Gaétan Barrette, comme ce fut le cas l’an dernier après la marche qui avait fait sortir 5000 personnes dans les rues de La Pocatière. « Il nous a indiqué qu’il n’y avait pas eu de perte de services et que l’hôpital ne fermerait pas », a résumé Mme Fromentin. Le comité aurait aimé savoir de façon concrète comment le ministre allait régler les pertes de services de soins de proximité, mais il n’aurait pas reconnu le problème. « À notre avis, s’il n’y avait pas de problème, on ne se serait pas déplacé », a signifié Mme Fromentin.

Le Parti québécois a offert un bon accueil au comité. Les députés Diane Lamarre et Harold Lebel ont affirmé que la stratégie libérale de centralisation dans le domaine des soins de santé était inefficace. « Un gouvernement du Parti québécois mettra les patients, plutôt que les médecins, au centre du système », ont-ils déclaré. Diane Lamarre a ajouté que si le PQ était au pouvoir, il donnerait plus d’autonomie aux 200 000 professionnels de la santé qui n’attendent que ça.