Alors que le printemps s’installera sous peu, les agriculteurs qui étaient préoccupés par la fermeture des frontières canadiennes, du fait que les travailleurs agricoles étrangers temporaires ne peuvent pas venir au pays, sont soulagés.
L’UPA craignait des « conséquences désastreuses sur toute la chaîne alimentaire ».
Selon TVA Nouvelles, après l’appel de l’UPA, le ministre canadien Bill Blair a confirmé mercredi que « les étudiants internationaux, les travailleurs sous visa et les travailleurs étrangers temporaires pourront également entrer au Canada, à la condition de respecter la demande du gouvernement de s’isoler pendant 14 jours ».
Le président régional de l’UPA Gilbert Marquis indique qu’une vingtaine d’entreprises sont concernées pour environ 60 travailleurs étrangers dans la région. Ils seront accueillis par un médecin, puis placés en isolement 14 jours.
« En tant que président de fédération, je souhaite aussi que ceux qui sont déjà parmi nous puissent rester. S’ils ont terminé en acériculture, qu’ils puissent s’en aller dans une autre production, par exemple », a indiqué Gilbert Marquis.
Son inquiétude va aussi au support en santé mentale, dans un domaine où c’est de plus en plus difficile, puisque la crise de la COVID-19 est un élément de plus qui complique le travail des agriculteurs.
« Ils (les ministres) ont donné un certain montant pour la santé mentale, mais il n’y a rien pour les producteurs directement, les travailleurs de rang, c’est ce qui m’inquiète, mais beaucoup. Le gouvernement a beaucoup de choses à voir présentement. Mais ce sera une étape qui sera essentielle de rassurer nos producteurs à l’effet qu’il y aura du monde sur le terrain au Bas-Saint-Laurent », conclut-il.