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Toujours rien pour les services de garde scolaire en milieu privé

Audrey D’Anjou. Photo : Archives le Placoteux.

Malgré une sortie il y a plus d’un an sur les changements à la loi qui fixe le maximum d’enfants par garderie à six, incluant leurs propres enfants âgés de moins de neuf ans, des femmes qui fournissent des services de garde en milieu privé pour les jeunes d’âge scolaire sont toujours dans l’attente.

Selon l’une d’entre elles que nous avons jointe pour faire le point, soit Audrey D’Anjou de Saint-Pacôme, les dernières nouvelles remontent à avril alors qu’elles avaient obtenu une conférence téléphonique avec la députée-ministre de Côte-du-Sud Marie-Eve Proulx.

À ce moment, il y avait une ouverture pour, entre autres, revoir la question du ratio. Avant la loi, aucun ratio n’était imposé, si ce n’est qu’en fonction des assurances. Le changement à la loi l’obligeait, dans son cas, à accueillir quatre enfants, étant donné ses deux enfants de moins de neuf ans.

Plusieurs trouvaient cette limite ridicule surtout si on compare que dans un camp de jour l’été, pour des enfants du même âge (5-12 ans), un enfant de 16 ans peut en garder plus d’une dizaine.

Plusieurs ont dû se résoudre à augmenter leurs prix. D’autres ont fermé leurs portes, selon Mme D’Anjou.

Toujours en attente de nouvelles officielles, la situation devient difficile à tenir, dit-elle.

« On est toutes découragées, plusieurs ont fermé. C’est long… On est toutes stressées, on n’a pas de documents signés. On attend toujours », a résumé Audrey D’Anjou.

Du côté du bureau de la députée-ministre Marie-Eve Proulx, son attachée de presse Amélie Dionne a indiqué que le gouvernement était sensible aux difficultés que rencontrent les parents dont l’enfant fréquente l’école et qui ont besoin d’un service de garde. D’ailleurs, le ministre de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et le ministre de la Famille travaillent en collaboration afin de trouver une solution lorsque l’école n’offre pas de service de garde au sein de l’établissement.

« Des discussions et des analyses sont toujours en cours afin de trouver la meilleure mesure qui correspondra pertinemment aux besoins spécifiques de services de garde pour les enfants soumis à l’obligation de fréquentation scolaire. La ministre Marie-Eve Proulx  est très sensible à la situation et suit le dossier de près », a indiqué Amélie Dionne.