Tout le Bas-Saint-Laurent invité à suivre les règles pour rester en zone orange

Dr Sylvain Leduc en point de presse.

Le directeur de la santé publique du Bas-Saint-Laurent Sylvain Leduc demande aux résidents du Bas-Saint-Laurent de rehausser leurs efforts en évitant le relâchement et les rassemblements pour freiner la propagation de la COVID-19. La situation est fragile à Matane et il ne faudrait pas que d’autres MRC vivent la même situation, selon lui.

La région de Matane est aux prises avec une forte éclosion qui met de la pression sur le système de santé. Des résidences pour personnes âgées sont en cause.

« Quand ce virus entre dans une résidence, dans un milieu d’hébergement, il est extrêmement contagieux et on ne veut pas que les gens perdent cela de vue », a dit le Dr Sylvain Leduc.

Un appel à rehausser la vigilance est toutefois fait pour l’ensemble du Bas-Saint-Laurent, où on observe du relâchement. « Si on n’a qu’une seule MRC (comme Matane) où on a toutes ces situations-là, on va pouvoir reprendre le contrôle. Si jamais on avait cette même situation dans une ou plusieurs autres MRC, vous comprendrez que la situation pourrait devenir plus difficile à contrôler. On ne veut pas aller là », d’ajouter M. Leduc.

Pour éviter de passer au palier rouge, où les salles de restaurants seraient fermées, ainsi que les bars, les gyms et les cinémas, les gens sont invités à éviter les relâchements.

« En ce moment, encore au Bas-Saint-Laurent, il y a beaucoup de rassemblements : des soupers de famille élargis, du covoiturage sans masque, sans protection avec plusieurs personnes qui ne sont pas du même domicile… », cite-t-il en exemple.

Ce dernier invite les gens à surveiller leurs symptômes, d’autant plus qu’il n’y a pas de cas de grippe qui circulent actuellement au Bas-Saint-Laurent. Des symptômes grippaux et des pertes d’odorat pourraient donc représenter une infection au coronavirus, un test s’avère donc nécessaire.

Sylvain Leduc a aussi répondu à de nombreux citoyens qui affirment « qu’ils n’ont pas peur de la COVID-19 ».

« La question n’est pas là. La question est qui allez-vous contaminer si vous êtes touchés par la COVID-19. Un collègue de travail ? Vos enfants, ce qui fait qu’on devra retirer tous les enfants de sa classe ? Un conjoint, une conjointe, qui travaille dans une ressource de personnes âgées ? Il faut se poser cette question avant de dire que l’on n’a pas peur du virus », a-t-il conclu.

Le Bas-Saint-Laurent enregistre 13 cas de plus au bilan de jeudi, tous à Matane.