Un citoyen de La Pocatière déplore avoir dû se rendre à l’hôpital de Rivière-du-Loup après s’être cassé le poignet, pour se faire faire un plâtre. Celui-ci devra aussi être enlevé à Rivière-du-Loup, à 45 min de l’hôpital de La Pocatière.
Georges Mailloux s’est cassé le poignet suite à une chute le 14 février dernier. Il s’est rendu à l’hôpital de La Pocatière pour être soigné. Si on a stabilisé son bras sur place, un ami a dû l’amener en voiture vers l’hôpital de Rivière-du-Loup pour qu’on puisse lui appliquer son plâtre.
C’est que la desserte en orthopédie à La Pocatière se fait seulement à raison de deux jours par mois. « Étant donné qu’une fracture doit être traitée rapidement, les usagers sont dirigés vers Rivière-du-Loup, et ce, conformément aux corridors de services établis. À l’urgence de Notre-Dame-de-Fatima, il est possible de faire des plâtres temporaires (attelle plâtrée), mais le choix du plâtre final doit être fait par l’orthopédiste », a indiqué Ariane Doucet-Michaud, conseillère-cadre aux communications au CISSS du Bas-Saint-Laurent.
Georges Mailloux devra se faire enlever son plâtre à Rivière-du-Loup également, pour revoir l’orthopédiste. Il déplore qu’il y a quelques années, il avait subi une chirurgie avec un orthopédiste à Montmagny, mais avait pu faire ses suivis à La Pocatière.
« C’est le patient qui est obligé de se déplacer, qui doit payer toutes les dépenses. Il n’y a même pas d’opération, c’est simplement le plâtre. On n’a pas de suivi local, ce qu’on avait avant », déplore Georges Mailloux.
Au sujet des suivis, « le CISSS a étudié la possibilité de la prise en charge de ces cas lors de la présence des orthopédistes à La Pocatière afin de diminuer le déplacement des usagers. Toutefois, les cas de fracture demandent des suivis rapprochés », ajoute Mme Doucet-Michaud.