Triple disparition à Mont-Carmel : un des trois hommes décédés

Un des trois hommes disparus mardi dernier et retrouvé samedi matin, M. Léon Drapeau, 75 ans de Mont-Carmel, est décédé. Son décès a été constaté lors de son transfert en hélicoptère vers le Centre hospitalier régional du Grand-Portage (CHRGP).

L’information a été confirmée par le Sgt Claude Doiron du service des communications de la Sûreté du Québec au Bas-Saint-Laurent. Rappelons que M. Drapeau avait été localisé tôt ce matin par un citoyen, alors qu’il gisait au sol à proximité d’un chalet situé entre Saint-Athanase et le lac de l’Est. À ce moment, la SQ mentionnait simplement qu’on « craignait pour la vie de l’homme. » Nous ne connaissons pas les causes de son décès pour le moment. Une autopsie doit être réalisée.

En ce qui concerne ses deux accompagnateurs, Pierre Barrière, 57 ans de Montréal, et Ronald Fillion, 78 ans de L’Île-Perrot, Claude Doiron mentionne que leur état s’est grandement amélioré. Ces derniers souffraient de manque de nourriture et de déshydratation lorsqu’ils ont été retrouvés par les sauveteurs de la Sûreté du Québec.

« Les trois hommes se sont enlisés en forêt avec le véhicule. Comme ils étaient incapables de repartir, ils ont décidé de passer la première nuit dans la voiture. Le lendemain, ils sont partis à pieds chercher du secours. » – Claude Doiron

Véhicule enlisé

Une rencontre brève réalisée avec les deux survivants de cette disparition permet désormais d’en savoir davantage sur ce qui s’est possiblement déroulé. « Les trois hommes se sont enlisés en forêt avec le véhicule. Comme ils étaient incapables de repartir, ils ont décidé de passer la première nuit dans la voiture. Le lendemain, ils sont partis à pieds chercher du secours », de raconter Claude Doiron.

Dans leur quête de secours, les trois hommes auraient visiblement décidé de se réfugier dans le chalet où ils ont été retrouvés. Précisions que leur véhicule a finalement été localisé à 6 km dudit chalet. « On remercie la collaboration du public dans ce dossier-là. C’est parce que les gens ont bien répondu à notre demande d’aller arpenter leurs terres à bois et d’aller vérifier leur chalet qu’on a été en mesure de retrouver les trois hommes », de conclure Claude Doiron.