Trois perquisitions dans le cadre de la lutte au trafic de stupéfiants ont été réalisées plus tôt aujourd’hui à La Pocatière, Saint-Gabriel-Lalemant et Mont-Carmel par la Sûreté du Québec (SQ). Ces perquisitions se sont déroulées à des résidences des rues Cheminot à La Pocatière et Notre-Dame à Mont-Carmel, ainsi qu’à un chalet du rang D’Anjou à Saint-Gabriel-Lalemant.
Environ un demi-kilogramme de cocaïne, l’équivalent de 2325 comprimés de méthamphétamine et autour d’un kilogramme de cannabis ont été saisis. Six armes à feu, dont deux armes de poing et deux armes prohibées, du matériel servant à la vente de stupéfiants, quatre véhicules en tant que bien infractionnels et plusieurs milliers de dollars en argent canadien ont aussi été perquisitionnés.
Quatre individus ont été arrêtés, soit deux hommes et deux femmes âgés entre 26 et 37 ans. De ce nombre, Pierre-Michel Chénard, 30 ans, a été arrêté à son domicile de la rue du Cheminot et doit comparaître au palais de justice de Rivière-du-Loup afin de répondre à divers chefs d’accusation en lien avec le trafic de stupéfiants et la possession d’armes à feu. Les trois autres individus sont toujours interrogés par les policiers et l’enquête se poursuit dans leur cas, au moment d’écrire ces lignes.
Va-et-vient
Quelques voisins du secteur de la rue du Cheminot ont confié au Placoteux ne pas être surpris de la tournure des événements. L’une de ces personnes a mentionné constater beaucoup de va-et-vient durant la nuit vers la résidence perquisitionnée, et cela, depuis quelques mois, semant l’inquiétude dans le voisinage. Ce quartier, communément appelé Îlot de la Gare, est un des plus récents, des plus familiaux et habituellement un des plus paisibles de La Pocatière.
« Quand la police est intervenue, il devait 5 h 30 ce matin. Ç’a réveillé beaucoup de gens dans le quartier. Plusieurs ont entendu crier police avant qu’ils n’entrent dans la maison. Tout le déploiement qu’il y avait là, c’était comme un épisode de District 31 », s’est exclamée cette même personne.
La SQ précise que c’est des informations reçues du public il y a quelque temps qui lui ont permis d’amorcer cette enquête. Différentes unités de la Sûreté du Québec ont été interpellées et mises à contribution pour mener à bien l’opération.