Un auteur de Saint-Jean-Port-Joli lance « Les Inuits du Nunavik »

Après 10 ans de travail, Marcel Rousseau de Saint-Jean-Port-Joli publie, grâce à la maison d’édition GID de Québec, son livre « Les Inuits du Nunavik ».

Celui qui a demeuré au Nunavik de 2005 à 2011, où sa conjointe enseignait, a pu observer et colliger de la documentation pour en venir à cet ouvrage.

On en apprend plus sur le Nunavik via les yeux d’une personne qui le découvre. « Avec toute cette documentation que j’avais amassée, je voulais essayer de mettre de l’ordre là-dedans. Je me suis aperçu par la suite qu’il y avait beaucoup de choses écrites, mais pas nécessairement bien synthétiser. Ça m’a incité à poursuivre le travail », a dit Marcel Rousseau.

Le but de son livre était donc de donner un peu plus de réalité à cette population que, pour la plupart, nous connaissons par le biais des livres d’histoire. Ce livre vise à informer, à faire réfléchir.

« L’intérêt de ce livre-là est d’essayer de donner un peu plus de réalité. Quand on entend parler des Inuits, on parle de logement, de pauvreté, c’est toujours des sujets négatifs. J’essaie de les relativiser un peu », a-t-il ajouté.

Il estime que son livre ne s’adresse pas qu’aux érudits d’histoire, mais à tout un chacun. « On doit vivre ensemble. Pour vivre ensemble, il faut se connaître un peu », estime Marcel Rousseau.

Les six chapitres du volume couvrent l’ensemble du « monde inuit » du Nunavik. Son contenu réfère à des informations venant des sciences géologiques et biologiques, provenant des recherches en sciences humaines en général et de l’histoire et de la sociologie, entre autres, aussi bien que de l’expérience personnelle. La remise en contexte de plusieurs événements significatifs de l’évolution de cette communauté, ancienne et moderne, permet une meilleure compréhension de la société actuelle et une approche de ses potentiels de transformation, explique-t-on dans la description du livre sur le site des éditions GID.

L’auteur achève actuellement la correction pour la version européenne et n’exclut pas, s’il trouve du financement, d’en faire une version anglophone.