Trois cinéastes travaillent actuellement à la réalisation d’un film en hommage aux bénévoles de la Fête des Chants de marins de Saint-Jean-Port-Joli et du Festival du Chant de marin de Paimpol, en Bretagne. Ce documentaire d’une trentaine de minutes doit être présenté lors de la 20e édition des Chants de marins prévue l’an prochain.
Vice-présidente de la Fête des Chants de marins, c’est Michèle Desrochers qui a eu l’idée d’un documentaire en hommage au travail des bénévoles de l’événement port-jolien, mais également ceux qui travaillent à celui de Paimpol, en France, avec qui la Fête des Chants de marins est jumelée.
« À Paimpol, c’est un gros festival. On parle d’une assistance de 150 000 personnes et de 1700 bénévoles. À Saint-Jean-Port-Joli, on tourne autour de 75 bénévoles et on accueille 25 000 personnes, ce qui fait de nous un des plus gros festivals à l’est de Lévis », d’indiquer madame Desrochers, également directrice de production du documentaire.
À Paimpol, c’est un gros festival. On parle d’une assistance de 150 000 personnes et de 1700 bénévoles. À Saint-Jean-Port-Joli, on tourne autour de 75 bénévoles et on accueille 25 000 personnes, ce qui fait de nous un des plus gros festivals à l’est de Lévis.
Trois cinéastes
Pour faire ressortir le côté humain de ces deux événements, Michèle Desrochers a fait appel à trois cinéastes, Guillaume Audet, Clément Verneuil et Samuel St-Pierre, originaire de Sainte-Félicité dans L’Islet. En compagnie de trois membres du conseil d’administration de la Fête des Chants de marins, ils se sont rendus à Paimpol pour effectuer sept jours de tournage, à raison de 10 h par jour. De retour au Québec, le 15 août, ils ont aussitôt repris la caméra pour épier les faits et gestes des bénévoles de Saint-Jean-Port-Joli.
« Être trois réalisateurs à tourner un même documentaire, c’est trois regards différents sur le même sujet. Malgré tout, on s’est doté d’une ligne directrice, celle du cinéma direct, qui consiste à capter le moment sur le vif pour que la trame narrative soit la plus véridique possible », d’expliquer Samuel.
Montage
Au montage, les trois cinéastes mettront l’accent sur les bénévoles, les deux événements et la vie culturelle qui en découlent. Leur but est de mettre l’humain au centre de la production par des témoignages qu’ils ont récoltés, sans négliger la musique qui est au cœur de chacune des fêtes.
« Quand on s’attaquera au montage final, notre but sera de présenter les deux fêtes en parallèle, comme si elle se répondait l’une à l’autre. On ne veut pas les comparer », de mentionner Samuel St-Pierre.
Les trois réalisateurs espèrent terminer le montage du documentaire pour décembre et le présenter l’an prochain pour la 20e édition de la Fête des Chants de marins.