Un événement artisanal et artistique unique s’amène au Kamouraska

Du 30 mai au 3 juin prochain, la Municipalité de Kamouraska sera le théâtre de l’événement K [o] llaboration. Ce projet réunira une vingtaine de créateurs qui mêleront différentes techniques liées au monde des arts visuels et des métiers d’art.

K [o] llaboration doit conduire 27 créateurs du Québec et de l’Ontario à partager un même atelier géant où ils pourront mêler les différentes pratiques liées au verre, au bois, au métal, à la céramique, à la photographie, à la peinture, au textile, etc. « C’est très innovant, dans la mesure où l’approche est différente d’événements artistiques standard. Ici, on axe vraiment sur la rencontre et le métissage des techniques et des approches », d’expliquer Marie-Pierre Daigle de Kamouraska, cofondatrice de l’événement, qui œuvre dans le textile et le verre.

L’atelier géant où se déroulera l’événement sera aménagé au Centre communautaire de Kamouraska, du 30 mai au 3 juin. Lors de la dernière journée, le grand public sera invité dès 13 h à investir le gigantesque atelier pour admirer le résultat des œuvres réalisées dans les jours précédents. Elles seront par la suite mises à l’encan. L’argent ainsi amassé doit servir à financer le retour de l’événement en 2019.

Événement unique

Unique au Québec et au Canada, K [o] llaboration s’inspire d’événements similaires tenus dans d’autres pays anglo-saxons comme les États-Unis, l’Australie et la Nouvelle-Zélande. « Le premier événement du genre a vu le jour il y a une vingtaine d’années en Saskatchewan. Il réunit aujourd’hui plus d’une centaine de participants », d’indiquer Josée Bourgoin, sculpteure et tourneuse sur bois de Saint-André de Kamouraska, cofondatrice de l’événement.

Néanmoins, pour cette première édition, Marie-Pierre et Josée ont préféré y aller plus modestement, tout en gardant en tête l’idée d’ouvrir à des artistes internationaux dans le futur. « C’est un événement qui peut prendre de l’ampleur rapidement. Souvent, les artistes qui y participent prennent leurs vacances en fonction de cela. On va se rôder cette année et si la réponse est bonne, on accueillera des gens d’ailleurs dans deux ans », de conclure Josée.