Pour le préfet de la MRC de L’Islet, Normand Caron, la période des Fêtes demeure indissociable de la famille, même si les traditions entourant Noël ont beaucoup évolué au fil des années au Québec.
Ses souvenirs les plus marquants remontent à une époque où Noël rimait avec grandes tablées et maisons pleines à craquer. « Pour moi, les meilleurs souvenirs du temps des Fêtes, ce sont les rassemblements de famille. Mes parents lançaient l’invitation pour souper aux sœurs et aux frères de mon père, avec leurs familles, en présence de mes grands-parents Caron », raconte-t-il. Ces réunions pouvaient rassembler entre 50 et 60 personnes sous un même toit, un véritable tour de force logistique.
« La quantité de bouffe à préparer pour nourrir la parenté, répartie en trois tablées, c’était inimaginable », se souvient-il, évoquant une ambiance festive marquée par les rires, la chaleur humaine, et les célèbres tournois de 500, devenus plus rares aujourd’hui.
Avec le temps, ces grandes réunions familiales se sont transformées. Noël conserve toute son importance, mais prend désormais un sens différent pour Normand Caron. « Aujourd’hui, Noël et le temps des Fêtes représentent un temps d’arrêt. Il y a encore quelques petites rencontres de famille, mais on en profite surtout pour faire un bilan de la dernière année, et établir des objectifs pour la prochaine », explique-t-il.
Cette période est aussi synonyme de calme et de ressourcement. Les promenades en forêt font désormais partie des traditions personnelles du préfet, un moment privilégié pour réfléchir, prendre du recul et aborder la nouvelle année avec sérénité.
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