Accro de la Techno déploie son tout nouveau projet appelé « La techno a plein de sens ». Prévu sur deux ans, celui-ci bénéficie déjà d’une ressource à temps plein qui agit à titre d’animateur scientifique.
Initiées en 2015, les activités Accro de la Techno s’adressent aux jeunes de 10 à 15 ans des MRC de Montmagny, L’Islet, Kamouraska et Rivière-du-Loup. Elles ont pour objectif de susciter chez les jeunes un intérêt pour les sciences et technologies. L’an dernier, 2000 d’entre eux ont été rejoints par le biais d’une quarantaine d’ateliers réalisés dans les classes de ce territoire, une augmentation de 30 % par rapport à l’année précédente.
Au cours des trois prochaines années, Accro de la Techno aimerait faire passer ce chiffre à 6500 jeunes. Grâce à son tout nouveau projet « La techno a plein de sens », le directeur Eric Dufresne croit que son organisation y parviendra.
« Notre projet actuel vient renouveler et bonifier nos ateliers en classe avec des activités encore plus concrètes pour les jeunes », précise-t-il.
Celles-ci toucheront la fabrication assistée par ordinateur, l’électronique, l’intelligence artificielle, les objets connectés, la pensée informatique et le codage, ainsi que la lumière et les lasers. Détenteur d’une formation en enseignement et de technicien en télécommunications, Olivier Rossignol a la responsabilité d’animer ces activités auprès des jeunes depuis le 10 septembre dernier.
Toujours dans le cadre de ce projet, Accro de la Techno désire développer un réseau d’ambassadeurs qui s’ajoutera aux volets ateliers, trousses, conférences et journées Accro de la Techno déjà en place. Ce réseau sera composé d’étudiants de niveau collégial et universitaire qui iront à la rencontre des jeunes du secondaire pour partager leur parcours, leurs expériences et leur passion pour les sciences et technologies.
Évalué à 91 050 $ sur deux ans, le projet « La techno a plein de sens » bénéficie d’une contribution financière de 61 500 $ du gouvernement du Québec, 5000 $ de Telus, 14 550 $ assumé par l’organisme et ses partenaires, ainsi que 10 000 $ des Caisses Desjardins de la région. « En intéressant les jeunes tôt aux sciences et technologies, on en viendra sûrement à répondre à la problématique de main-d’œuvre qui touche ce milieu à l’heure actuelle », conclut Gérald Bourgault, directeur général de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière.