Le propriétaire d’une entreprise d’excavation de la région de L’Islet a ouvert il y a environ un an ÉCO-VERT-DUR, un site servant d’écocentre et de centre de tri à Saint-Jean-Port-Joli.
Par son expérience personnelle, Deave Caron avait constaté que ce service manquait dans la région, trouvant lui-même difficile de se départir de certains matériaux.
Il a réalisé des investissements d’environ 1,5 M$ pour l’achat d’un terrain, d’une bâtisse et des rénovations. Une balance électronique a été ajoutée. Ainsi il accepte les rebuts de l’écocentre, mais aussi ceux d’un centre de tri, pour les entrepreneurs. Beaucoup de matériaux peuvent donc être récupérés, revendus, revalorisés, recyclés. Le reste ira au site d’enfouissement. Les entrepreneurs paient entre 12 et 14 cents du kilo.
« Il y aura comme un petit magasin, pour des portes et des fenêtres, ce qui sera revendable, selon les matériaux qui vont arriver. Le but est d’en détourner le maximum », a dit Deave Caron.
Depuis un an, la réponse des entrepreneurs est bonne. Maintenant, le propriétaire souhaite se faire connaître de la clientèle citoyenne. Saint-Jean-Port-Joli traitera dès 2020 avec lui et il souhaite que d’autres municipalités s’y greffent.
Cela permet de créer et de consolider trois emplois.
Le site sera ouvert tant qu’il n’y aura pas beaucoup de neige.
Saint-Jean-Port-Joli
À Saint-Jean-Port-Joli, on confirme que deux raisons ont poussé la municipalité à faire affaire désormais avec cet écocentre plutôt que celui de L’Islet. D’abord, la proximité pour les résidents de Saint-Jean-Port-Joli, mais aussi la balance qui permet de calculer les rebuts au poids plutôt qu’au volume comme c’est le cas à L’Islet.
Saint-Jean-Port-Joli mettra donc fin à son entente pour 2020, elle qui remettait environ 20 000 $ à l’écocentre de L’Islet pour que les résidents puissent se départir de leurs gros déchets, jusqu’à un certain maximum. Par la suite, ceux-ci devaient payer le surplus.
« Étant donné qu’on en a un dans la place, on se disait qu’il y avait peut-être un avantage pour nos gens de ne pas aller à L’Islet et d’avoir ça dans la cour ici. On a averti L’Islet, que ce n’était pas parce qu’on avait un mauvais service, au contraire. Aussi, l’avantage du calcul au poids fait que ce sera plus précis », a dit Stephen Lord, directeur général de la Municipalité de Saint-Jean-Port-Joli.
Du côté de l’écocentre de L’Islet, on ignore si d’autres municipalités suivront cette décision. L’écocentre poursuivra ses activités puisqu’un bon nombre de citoyens utilisent déjà le service.