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Un village de Noël de 6,5 mètres de long

1 à 4 – Aperçu du village de Noël de Céline Dubé. Photos : Maxime Paradis.

La longueur a déjà de quoi impressionner : près de 6,5 mètres. Dans un magasin grande surface, la chose serait probablement anecdotique. Dans une modeste résidence privée, le village de Noël de Céline Dubé ne peut que susciter la fascination.

Si elle n’avait pas mis sa maison en vente dernièrement, l’imposant village de Noël de Céline Dubé de Sainte-Anne-de-la-Pocatière serait probablement resté une affaire privée ou une passion qu’elle ne partage qu’avec quelques proches et amis. Par hasard, Le Placoteux est tombé sur les photos intérieures de sa demeure sur la page Facebook de Royal LePage Kamouraska-L’Islet. L’une d’entre elles dévoilait ce spectaculaire village de Noël s’étirant sur l’équivalent de deux pièces de la maison.

« Je dirais que le village a une longueur équivalente à 21 pieds. Il part de l’extrémité nord de mon salon et se rend jusqu’à l’extrémité sud de ma verrière. Sur la largeur, il doit faire pas loin de 3 pieds », raconte Céline Dubé.

Ce résultat, la principale intéressée dit l’atteindre à coup de quatre à cinq heures de travail par jour, à partir du 15 novembre de chaque année. Son objectif est que tout soit finalisé pour le 1erdécembre.

Comme elle achète annuellement de nouvelles pièces pour garnir son village, la tâche est loin de s’amoindrir, bien au contraire. Véritable passionnée, elle est toutefois loin de trouver ça éreintant. Elle se dédie à ce rituel annuellement depuis maintenant une bonne quinzaine d’années.

« J’ai commencé avec un village de maisons que j’avais fait moi-même avec des boîtes de pâtes alimentaires. Il ne me reste plus rien de ça aujourd’hui, car depuis j’achète des pièces de qualité directement dans les magasins. Certaines m’ont aussi été données par des membres de ma famille », ajoute-t-elle.

Son village de Noël va donc bien au-delà de la traditionnelle crèche, de ses personnages ou d’un noyau villageois autour d’une petite église. Une ferme avec des animaux, tantôt des grottes avec des ours, une cédrière, un train – elle s’en est acheté un nouveau cette année pour remplacer son ancien qu’elle n’appréciait plus –, une serre et une patinoire se déploient en continu dans deux pièces de sa maison dans une cohérence et un rapprochement avec le réel auquel Céline Dubé tient mordicus.

Heureusement pour elle, elle n’a aucun chat qui pourrait venir gâcher cette œuvre magistrale d’un vilain coup de patte. Elle reconnaît toutefois couper l’accès au salon à ses chiens en apposant une barrière à son entrée lorsque son conjoint et elle quittent la maison, un accident est si vite arrivé.

« Comme on vient de mettre notre maison en vente, c’est probablement la dernière année que je vais faire mon village ici. Même si nous sommes à la recherche d’une maison plus petite, je vais m’assurer que l’espace sera suffisant pour pouvoir le réaliser de nouveau à l’avenir », conclut-elle.