Sous l’impulsion de M. Michel Poitras, la communauté aulnoise pourra désormais compter sur une nouvelle association de commerçants : Les Affairistes de Saint-Roch-des-Aulnaies. Déjà une dizaine d’entre eux ont accepté de joindre ses rangs.
Installé à Saint-Roch-des-Aulnaies depuis quelques années à peine, Michel Poitras est connu pour être très impliqué au sein de sa communauté d’adoption. En peu de temps il a compris la dynamique commerciale qui règne au sein de la municipalité. « C’est comme si on était pris en sandwich entre La Pocatière et Saint-Jean-Port-Joli. Les gens ont pris l’habitude d’aller d’un côté ou de l’autre, au détriment des commerces d’ici », racontait-il.
De là est née l’idée d’une association de commerçants pour faire valoir les commerces existants de Saint-Roch-des-Aulnaies et favoriser l’implantation de nouveaux. 40 invitations ont été envoyées et dix d’entre eux ont choisi de s’impliquer. « L’association sera enregistrée bientôt et un conseil d’administration sera constitué, selon les normes », d’assurer M. Poitras.
Une formule de membership et diverses activités serviront de financement à l’association qui veut animer le milieu, s’associer à des événements existants et développer des partenariats avec les organisations déjà en place.
Créer un engouement
Humble, Michel Poitras avouait ne pas aspirer à la présidence de cette nouvelle association, son désir étant plutôt d’être une bougie d’allumage au sein de la communauté commerciale aulnoise. « Ce qu’il faut, c’est créer un engouement autour de Saint-Roch-des-Aulnaies pour que ça devienne une destination prisée pour les gens de l’extérieur et que nos commerces puissent en profiter », confiait-il.
Il cite Kamouraska en exemple, qui est devenu un incontournable dans la région en l’espace d’une vingtaine d’années. « Les gens partent de Montréal aujourd’hui et disent qu’ils vont à Kamouraska », de mentionner le montréalais d’origine, qui ne veut tout de même pas copier le succès rencontré dans la MRC voisine. « Il faut trouver notre créneau, commencer quelque part et ne pas s’attendre à avoir des résultats immédiats. C’est un travail de longue haleine », concluait-il.