Une nouvelle entreprise agrotouristique, Terroir en VR propose de découvrir les producteurs régionaux en y passant la nuit avec leur véhicule récréatif.
Unique au Canada, ce concept permet aux voyageurs de réserver en ligne des nuitées chez des producteurs du terroir. Le concept est simple, explique Karine Morin, vice-présidente communications et services à la clientèle. Le producteur intéressé va s’inscrire sur le site Internet de Territoire en VR (http://terroirenvr.ca/fr) et indique le nombre d’espaces de stationnement (de 1 à 5) qu’il veut mettre gratuitement à la disposition des voyageurs.
« Les visiteurs peuvent s’inscrire pour une nuit seulement, on ne veut pas se substituer aux terrains de camping », dit Mme Morin. D’ailleurs, le propriétaire de VR ne bénéficie d’aucun service autre que celui de bénéficier d’un espace pour passer la nuit. L’organisme encourage en outre les producteurs à posséder des dépliants d’autres attraits et terrains de camping qu’ils pourront distribuer à leurs visiteurs.
Clientèle et visibilité
Essentiellement, l’idée est de permettre aux producteurs régionaux d’aller chercher une nouvelle clientèle. C’est, selon elle, un outil de promotion qui procurera plus de visibilité aux producteurs puisqu’ils sont répertoriés sur le site Internet. Les voyageurs s’inscrivent auprès de Terroir en VR. Le producteur est avisé de leur visite par courriel.
C’est la première année que le service est offert. L’organisme compte déjà 113 producteurs au Québec, dont sept au Bas-Saint-Laurent, qui accueilleront leurs visiteurs l’été prochain. Deux producteurs kamouraskois, l’Agnellerie de Kamouraska et Les élevages du Sud, de Saint-Denis, en font partie.
Terroir en VR compte rejoindre des visiteurs du Québec et du reste du Canada, mais aussi de l’international. « Nous voulons les amener à sortir des autoroutes touristiques. Ce sont déjà des gens qui aiment le terroir et qui ont le goût de faire des découvertes et des rencontres », selon Karine Morin.
Cette pratique est-elle légale? Oui, soutient monsieur Simon Tessier, président-directeur général de Tourisme Québec. Elle ne contrevient pas à la Loi sur les établissements d’hébergement touristique puisque les producteurs ne reçoivent aucune rémunération.