Une clinique de vaccination mobile s’arrête aujourd’hui et demain dans le stationnement de la Caisse Desjardins de l’Anse de La Pocatière. Ouverte avec ou sans rendez-vous, elle a pour objectif de joindre principalement les 18-34 ans, dont le taux de vaccination à la première dose n’a toujours pas atteint le 75 %.
Le Bas-Saint-Laurent n’est pas la seule région qui traîne de la patte en ce qui a trait à la vaccination chez les 18-34 ans. Partout au Québec, ce groupe d’âge demeure difficile à joindre. Au Kamouraska, au sein de la population générale, les gens en âge de recevoir une première dose d’un vaccin s’élevaient à 66 % en date du 22 juin, contrairement à 72 % pour le reste du Bas-Saint-Laurent.
Jusqu’au 2 juillet, le CISSS du Bas-Saint-Laurent a décidé de se lancer dans un blitz en partenariat avec Garda et Desjardins afin d’augmenter ces pourcentages. Des cliniques de vaccination mobiles s’arrêteront donc pour deux jours dans différentes municipalités du Bas-Saint-Laurent. La Pocatière a été désignée pour donner le coup d’envoi les 23 et 24 juin.
« On a environ une centaine de doses par jour à administrer. On vise principalement les gens qui n’ont toujours pas reçu de première dose », mentionne Jean-Philippe Levasseur, coordonnateur de la vaccination COVID-19 au Bas-Saint-Laurent.
Au moment où la clinique mobile ouvrait ses portes à La Pocatière, une trentaine de personnes avaient déjà pris rendez-vous. Les sans rendez-vous étaient également admis. Le nom des gens désireux d’obtenir une deuxième dose était pris en note pour être recontactés en fin de journée si toutes les doses n’avaient pas trouvé preneurs. Le vaccin administré est le Moderna.
« On a augmenté les plages sans rendez-vous pour les 18-34 dans les derniers jours et ça nous a permis de passer d’environ 2200 personnes toujours pas vaccinées à 1400 aujourd’hui. Comme la stratégie a été payante, c’est pourquoi on accentue notre blitz pour les prochains jours avec les cliniques mobiles », a ajouté Jean-Philippe Levasseur.
Stratégie deuxième dose
Jean-Philippe Levasseur indiquait que le CISSS du Bas-Saint-Laurent travaillait à mettre en place une stratégie similaire pour l’administration de la deuxième dose au courant de l’été. Les cliniques mobiles se rapprocheraient encore davantage des « jeunes » en se déplaçant sur des rues achalandées de la région, à des lieux qu’ils fréquentent ou même lors d’événements spéciaux comme des festivals. Les municipalités isolées feraient aussi toujours parties de la stratégie.
Le CISSS du Bas-Saint-Laurent désire à tout prix accélérer la vaccination à la deuxième dose les prochaines semaines afin d’atteindre l’immunisation complète qui permettra de prévenir les infections au variant Delta, de plus en plus menaçant et à l’origine d’une quatrième vague de la COVID-19 dans certains pays, notamment au Royaume-Uni. 30 000 nouvelles plages de vaccination seront d’ailleurs ouvertes d’ici la fin juillet, et cela, dès demain jour de la Fête nationale. Le vaccin associé à ces rendez-vous sera le Moderna.
« L’interchangeabilité étant maintenant recommandé, il sera possible pour quelqu’un ayant été vacciné avec le Pfizer de recevoir un autre vaccin messager comme le Moderna en deuxième dose. Le contraire ne sera toutefois pas possible pour des raisons d’approvisionnement », a précisé Jean-Philippe Levasseur.