Décédé suite à malaise alors qu’il participait à la 9e édition du Défi vélo André-Côté, M. Donald Dionne de Rivière-Ouelle a été porté à son dernier repos samedi dernier, du Centre Bombardier au cimetière des Pins de La Pocatière. Précédant le cortège funèbre, une haie d’honneur composée d’une quarantaine de cyclistes l’a accompagné dans cette dernière randonnée.
Le tout a été organisé dans le plus grand secret par la Fondation André-Côté, à l’initiative de la fille de M. Dionne, Claudia, et de son conjoint Patrick Loiselle. « Ils ont eu l’idée et ils me l’ont partagée. La Fondation André-Côté s’est occupée d’organiser le tout en convoquant des cyclistes qui avaient participé au Défi vélo. Une trentaine a confirmé leur présence, mais ils étaient plus de 40 le jour des funérailles », de mentionner Marie-Pier Breault, directrice générale de la Fondation André-Côté.
Pour la fille de M. Dionne, la symbolique de ce rassemblement était très forte et elle a touché en plein cœur tous les membres de sa famille, notamment la conjointe de son père qui n’était pas au fait de l’initiative. « C’était très émouvant. Je remercie tous les gens qui ont répondu présents. Honnêtement, c’était une belle façon de boucler la boucle, comme si mon père complétait la randonnée qu’il n’a pas pu terminer la semaine dernière », confie-t-elle.
De son côté, Marie-Pier Breault croit qu’il était tout à fait naturel pour la Fondation André-Côté d’aider à la concrétisation de ce moment empreint d’émotion. « Le rôle de la Fondation est d’apporter du réconfort aux familles et aux proches des personnes atteintes d’un cancer ou d’une maladie incurable. Donald n’est pas décédé de ça, mais il faisait quand même partie de la grande famille de la Fondation. Une fois de plus, nous réitérons nos condoléances à la famille de M. Dionne », ajoute-t-elle.
Reconnaissante, Claudia Dionne remercie tous ceux qui ont porté main-forte à son père pour tenter de le réanimer, suite à son malaise, le 6 juillet dernier. « Ils étaient là pour essayer de le sauver et ils étaient là pour l’accompagner à son dernier repos. On n’a pas de mots, sinon merci », conclut-elle.