Une jeune fille de secondaire 2 qui fréquente le Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière a été nommée sur le Conseil national des jeunes ministres de l’Environnement.
L’environnement tient à cœur Laure Jolicoeur, car il s’agit de son avenir. Elle n’a pas hésité à s’impliquer et proposer sa candidature pour la troisième cohorte du Conseil national.
« L’environnement c’est important pour moi, c’est mon avenir. M’impliquer dans le conseil, c’est une façon de m’impliquer dans mon avenir », a confié Laure Jolicoeur.
Le nouveau Conseil national des jeunes ministres de l’Environnement est composé de seize jeunes de niveau secondaire, d’âges et de régions variés. Compte tenu de l’annulation du Sommet jeunesse sur les changements climatiques 2020, à cause de la COVID-19, tout le processus d’élection s’est tenu en ligne.
Son implication demeure à préciser, sa nomination étant toute récente.
Laure Jolicoeur applique déjà plusieurs principes environnementaux : manger équitable et local, faire du compost, un jardin et posséder des poules. À son école, on recycle entre autres les stylos qui ne fonctionnent plus pour leur redonner une autre vie.
Elle se présentera aussi pour être ministre de l’Environnement de son école l’année prochaine.
La pandémie actuelle lui amène aussi à réfléchir aux liens entre la crise sanitaire et l’environnement.
« On aura une chance de revoir le monde. Revoir notre façon de vivre et peut-être en profiter pour donner une plus grande place aux changements climatiques là-dedans» , a-t-elle dit.
Jeunes ministres
Les jeunes ministres de l’Environnement garderont leur position pour un an, soit jusqu’au SJCC21, en mai 2021. Ce Conseil nouvellement constitué est composé de jeunes motivés et déjà engagés dans leur école et leur communauté. En acceptant leur nouveau mandat, ces jeunes s’engagent entre autres à investir tout leur potentiel au service de la lutte contre les changements climatiques et à participer à la réalisation d’au moins un projet d’action climatique à l’échelle de la province.