L’Halloween à La Pocatière avait de multiples raisons pour faire frissonner ses participants cette année. Outre ses monstres, ses sorcières, ses vampires et ses maisons hantées, le froid y était également pour quelque chose.
Dame Nature a attendu au dimanche 28 octobre, lendemain des festivités, pour envoyer sa neige. Néanmoins, le froid était bien installé depuis quelques jours sur la région, ce qui n’a pas manqué de refroidir les ardeurs de certains participants à la grande fête annuelle pocatoise. « Le spectacle sous le chapiteau de Taktika a attiré environ 70 personnes. Mais il faut dire qu’il a fait froid jeudi soir », de rappeler Louis Théberge, organisateur de l’Halloween pour une deuxième année.
Le lendemain, Monconc » Serge a attiré une centaine de personnes. Toutefois, avec la neige qui s’est invitée dans la nuit de samedi à dimanche, l’organisateur se questionne à savoir si c’est une bonne idée d’avoir un chapiteau à ce moment-ci de l’année. « Il a fallu aller déneiger tôt dimanche matin afin de ne pas se retrouver avec une mauvaise surprise. Ça fait partie des éléments auxquels nous allons devoir réfléchir dans notre bilan », a-t-il confié.
« Plusieurs nous ont dit que c’était la meilleure année. » – Louis Théberge
Dans l’ensemble, Louis Théberge s’est dit tout de même satisfait de la participation à cette 13e édition. « Plusieurs nous ont dit que c’était la meilleure année », ajoutait-il.
Lors de la soirée d’animation sur la 4e Avenue, la foule semblait toutefois moins nombreuse que par les années passées. Là encore, le froid semble avoir joué en défaveur de l’événement. Toutefois, l’Halloween n’était pas moins spectaculaire pour autant. Ne serait-ce que pour la parade qui a précédé le feu d’artifice, pas moins de 30 chars allégoriques s’y sont succédé. À la maison hantée du Collège de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, 400 visiteurs s’y sont aventurés. Le feu d’artifice, quant à lui, en a mis plein la vue durant près de 15 minutes.
Pour le moment, Louis Théberge ne sait toujours pas s’il reviendra à l’organisation de l’événement l’an prochain. « J’y vais une année à la fois », a-t-il dit. Néanmoins, il reconnaît avoir encore plein d’idées en tête s’il décide de poursuivre l’aventure.