Les sourires se comptaient par centaines, autant sur les visages des adultes que ceux des enfants. La deuxième édition de la kermesse des écoles primaires Monseigneur-Boucher, Saint-Louis et Saint-Bruno a permis de souligner de belle façon la fin de la première année scolaire normale depuis la pandémie de COVID-19.
L’événement s’est déroulé toute la journée du 21 juin sur le site de la Société d’agriculture du comté de Kamouraska. Initiée par Maryse Alexandre, enseignante en éducation physique à l’école Monseigneur-Boucher, cette kermesse n’avait rien à envier à l’Expo agricole de Saint-Pascal qui lui succédera sur le même site le mois prochain : cinq jeux gonflables, vingt-quatre jeux d’adresse, 3000 toutous distribués, un spectacle de djembé collaboratif, et toutes les gourmandises caractéristiques des fêtes foraines étaient de la partie.
« Il s’agit de notre activité de fin d’année. Plutôt que de partir à l’extérieur de la région avec les enfants, nous avons fait le choix de rester chez nous et de créer quelque chose de mémorable pour eux. Il n’y avait pas une journée qui passait sans qu’une nouvelle idée nous vienne à l’esprit », a déclaré l’instigatrice de la kermesse.
Maryse Alexandre était appuyée dans l’organisation par un comité de neuf autres personnes, composé de Claude Bérubé, Judith Jolicœur, Stéphanie Landry, Laurence Lepage, Geneviève Lévesque, Stéphanie Migneault, Chantal Pelletier, Alexandre Slight et Édith Soucy.
Ils travaillent tous depuis octobre dernier à planifier cette journée qui s’est étirée jusqu’à 15 h, moment où les 317 enfants sont rentrés chez eux.
Plusieurs autres bénévoles et partenaires ont rendu cette journée possible, dont un total de 28 enseignants répartis sur tout le site afin d’avoir l’œil sur les enfants.
« C’est une journée libre, a tenu à rappeler Maryse Alexandre. Les yeux des enfants témoignent bien de leur bonheur et de leur plaisir », a-t-elle renchéri.
La main à la pâte
Loin d’avoir seulement profité de l’activité une fois le jour venu, les enfants des trois écoles primaires de Kamouraska, Saint-Bruno-de-Kamouraska et Saint-Pascal ont mis à la main à la pâte pour aider au financement de la kermesse.
Ils ont notamment réalisé une vente de pots de recettes au porte-à-porte avant Noël, ce qui a permis d’amasser l’équivalent de 75 % du budget nécessaire à la tenue de l’activité. Des commanditaires ont attaché le financement restant, permettant de tenir l’événement gratuitement pour tous les enfants.
« Les enfants sont fiers, car ils ont fait partie intégrante du projet. C’est un bel accomplissement qui a créé un effet rassembleur, en plus d’accentuer le sentiment d’appartenance de nos élèves à leur école », a indiqué Chantal Pelletier, directrice des trois établissements.
Suspendue depuis sa première édition en 2019 en raison de la pandémie de COVID-19, il n’est pas garanti que la kermesse fera un retour l’an prochain. Si l’école tient à conserver des rituels pour les enfants, il est possible que l’activité fasse relâche quelques années, avant d’être proposée de nouveau comme événement de fin des classes.