Une murale unique et originale sur l’ancien aréna de La Pocatière

Photo : Pilar Macias.

La pandémie n’a pas empêché des élèves de l’École polyvalente de La Pocatière et l’artiste Pilar Macias de proposer une murale collective intitulée « Appartenances », récemment installée sur la façade extérieure de l’ancien aréna de La Pocatière.

Dans le cadre du programme Culture à l’école et la mesure Une école accueille une artiste, Mme Macias a rencontré et accompagné les élèves en arts plastiques de 1re, 3e et 4e secondaire de la l’École polyvalente dès janvier. Pour le projet, ils devaient s’inspirer d’une photo d’eux prise par l’artiste. Ils ont appris que créer une murale collective ne se faisait pas qu’en claquant des doigts.

« Ils partaient ainsi d’une idée de départ et pouvaient faire des essais, voir si cela leur plaisait ou pas, et ensuite continuer et progresser. Ça prenait beaucoup de courage, de se faire prendre en photo et ensuite de s’en inspirer », a constaté l’artiste.

Une fois le confinement débuté, Pilar Macias a pu travailler sur l’exposition et la livrer il y a quelques jours. Elle a voulu mettre en œuvre des idées et des techniques originales pour la création et la réalisation d’un ensemble photographique collectif qui met de l’avant la vision qu’ont les étudiants d’eux-mêmes et de leur milieu, valorisant la diversité et l’inventivité de chacune des démarches.

La rencontre des jeunes avec l’artiste et son processus créatif permet de riches échanges et constitue une occasion unique d’expérimenter l’art.

« Ils ont fait des choses qu’ils n’auraient peut-être jamais osé : avec la peinture, déchirer des matériaux, etc. Ç’a été nourrissant autant pour eux que pour moi », a jouté Mme Macias.

La population est conviée à aller découvrir cette belle réalisation. Le public pourra facilement apprécier en tout temps la murale collective depuis le hall d’entrée du bâtiment.

« Ils pourront le montrer et en être fiers. Déjà, lorsque j’installais la murale, des élèves sont passés avec leurs parents. Ce qu’il y a de bien avec l’œuvre, c’est que de loin, cela pique la curiosité, puis quand on s’approche, on voit le processus créatif », conclut-elle.