Une nouvelle plate-forme pour aider les futures mamans dès le début de la grossesse

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Le CISSS du Bas-Saint-Laurent lance le nouveau service « Ma grossesse », qui invite les futures mères à déclarer leur grossesse dès le départ, dans le but de leur proposer de l’aide sur différentes sphères, avant le premier rendez-vous avec le médecin ou la sage-femme.

Les futures mères sont invitées à inscrire leur grossesse en ligne — cela ne prend que quelques minutes — au quebec.ca/magrossesse.

Elles sont invitées ensuite à prendre elles-mêmes leur premier rendez-vous avec leur GMF ou gynécologue, comme d’habitude.

Les informations entrées sur la plate-forme sont ensuite analysées par une travailleuse sociale responsable du projet qui peut déceler si des besoins particuliers sont nécessaires.

Dans les questions posées, on demande si la future maman se sent seule et si elle arrive à payer son épicerie. On demande aussi si elle a besoin d’aide pour trouver un médecin ou une sage-femme, à titre d’exemple.

« Le but est ensuite de cibler des besoins spécifiques d’un point de vue médical ou psychosocial. On peut aussi valider si la maman est dans un contexte plus difficile et si elle peut avoir accès à des programmes », soulignait Katia Sirois, responsable régionale du programme Ma grossesse. Une femme qui aurait dû mal à joindre les deux bouts pourrait avoir accès à de l’aide financière pour bien se nourrir.

Sur les quelque 1600 grossesses qui sont enregistrées chaque année au Bas-Saint-Laurent, 12 % ne font pas l’objet d’un suivi médical dès le départ, durant les 12 premières semaines, a-t-on constaté.

Comme le premier rendez-vous avec un médecin a souvent lieu à 12 semaines de grossesse, on souhaite déceler, grâce à la plate-forme, des problèmes potentiels dès le premier trimestre.

Même si une femme n’a pas de difficultés ou qu’elle en était à son quatrième enfant, le CISSS souhaite que la personne s’inscrive quand même au portail. Si le questionnaire ne mène pas à des besoins particuliers, une agente administrative fera un simple suivi pour valider les informations, sans plus.

« Plus on va offrir les services tôt, plus on va développer un mode de vie favorable et pouvoir les soutenir durant la grossesse », ajoutait Katia Sirois.