Tous les services en sécurité incendie du Kamouraska étaient réunis à Saint-Pascal, le 18 septembre en soirée, pour participer à une pratique commune, une première dans la MRC. Cette dernière visait à évaluer l’arrimage entre les ressources humaines et matérielles des différents services incendie du territoire.
Une soixantaine de pompiers provenant des quatre coins de la MRC se sont réunis à l’École secondaire Chanoine-Beaudet de Saint-Pascal pour cette simulation. D’une durée de 2 h, cette dernière comprenait un sauvetage et nécessitait notamment le déploiement du camion-plateforme de La Pocatière. « On a déclenché l’alarme à 19 h et les services incendies sont partis de leur point d’origine pour se diriger à Saint-Pascal. En procédant de la sorte, on voulait vérifier leur temps d’intervention », d’indiquer Christian Chénard-Guay, coordonnateur en sécurité incendie à la MRC de Kamouraska.
La simulation a été gérée entièrement par le service de Saint-Pascal, car l’intervention se déroulait sur son territoire.
Avec l’implantation du schéma de couverture de risques au Kamouraska, on est amené à travailler de plus en plus ensemble et moins en silo. C’est une bonne chose de se retrouver dans le cadre d’un exercice commun, ça favorise l’entraide et le travail conjoint est d’autant plus facilité.
Travailler ensemble
Dans la dernière année, deux autres pratiques du genre avaient été tenues entre les pompiers de Saint-Pascal et ceux de KamEst, ainsi que La Pocatière et Kamouraska-Ouest. En les réunissant lors d’une seule et même simulation, certains se sont retrouvés à travailler ensemble pour la première fois, comme ceux à l’extrémité est et ouest du territoire.
« Avec l’implantation du schéma de couverture de risques au Kamouraska, on est amené à travailler de plus en plus ensemble et moins en silo. C’est une bonne chose de se retrouver dans le cadre d’un exercice commun, ça favorise l’entraide et le travail conjoint est d’autant plus facilité », selon Christian Chénard-Guay.
Autre simulation?
Dans les prochaines semaines, le comité technique derrière cet exercice se réunira pour évaluer l’ensemble de l’intervention et trouver des solutions aux problématiques rencontrées sur le terrain. « On n’a pas rencontré de problèmes majeurs durant l’intervention, mais un bilan est nécessaire si on veut se perfectionner », d’ajouter le coordonnateur.
Il n’est pas exclut qu’une autre pratique similaire soit tenue à court terme par les services incendies kamouraskois.