La candidate de la Coalition avenir Québec était survoltée lors de son arrivée à Montmagny, le 1er octobre en soirée. Forte d’un appui de près de 55 % des électeurs, Marie-Eve Proulx est devenue la première femme à être élue députée dans le comté de Côte-du-Sud.
Les sondages la disaient au nez à nez avec son plus proche rival, le Libéral Simon Laboissonnière. La volonté de changement des électeurs a finalement soufflé en sa faveur. Heureuse de sa victoire, la candidate caquiste Marie-Eve Proulx a promis être la candidate de tous les électeurs de Côte-du-Sud, elle qui est originaire de Saint-Pierre-de-la-Rivière-du-Sud, à l’extrémité ouest d’un grand comté s’étalant sur deux régions administratives.
Devenant la première femme à représenter Côte-du-Sud, Marie-Eve Proulx n’a pas manqué de souligner cet événement historique. « C’est un sentiment incroyable, mais en même temps c’est comme si je portais tout le poids de l’histoire sur mes épaules. Mais pouvoir être la première à représenter les électeurs à l’Assemblée nationale, c’est quelque chose qui me rend très fière », a-t-elle déclaré.
Longue bataille
Officialisée candidate en avril dernier par le chef François Legault lui-même, Marie-Eve Proulx a rappelé devant ses militants qu’à son arrivée, tout était à construire au sein de l’organisation de la CAQ dans Côte-du-Sud. « Il n’y avait pas d’équipe et seulement 900 $ dans le compte de banque », a-t-elle indiqué afin de démontrer l’immensité du travail que son équipe et elles ont réalisé au cours des derniers mois.
Plutôt d’humeur à célébrer, la maman de trois jeunes garçons n’a pas voulu s’avancer dans l’immédiat sur le rôle qu’elle jouerait au sein du gouvernement de la CAQ, ni même sur les dossiers qu’elle allait prioriser dès son entrée en poste à titre de députée. Néanmoins, elle a rappelé son engagement envers les gens de Kamouraska quant à modifier les façons de faire dans le réseau de la santé, un des enjeux majeurs de la campagne, et que ça serait « un honneur de le faire rapidement. »