Même si le nombre de cas de COVID-19 augmente moins rapidement qu’au début septembre dans le Bas-Saint-Laurent, les nouveaux sont particulièrement délicats avec des éclosions en milieu hospitalier et résidence pour personnes âgées.
Le Directeur de la Santé publique du Bas-Saint-Laurent Sylvain Leduc se dit solidaire de la décision du gouvernement de faire passer la région en zone orange, soit en zone d’alerte.
« Au cours des dernières semaines, après une situation assez délicate, les cas se sont poursuivis et touchent maintenant non plus seulement des jeunes qui ont fait la fête, mais des professionnels de la santé et des gens dans des résidences de personnes âgées », a-t-il dit.
En palier orange, on ne peut pas accueillir plus de six personnes par résidence, de deux ménages différents maximum. Les rassemblements publics intérieurs et extérieurs passent à 25 personnes maximum, mais toujours à 2 m.
« Avec 800 cas par jour, aucune région ne devrait être dans le vert, la situation est critique au Québec et ça nécessitait un coup de barre. Ici, la situation est fragile. Le passage au niveau orange est utile et nécessaire. On veut garder nos écoles ouvertes, nos commerces ouverts et notre système de santé en mesure de répondre à tous les besoins», a-t-il ajouté.
Rappelons que l’on rapporte une éclosion à l’hôpital de Rivière-du-Loup (six cas mardi). La transmission a ralenti au Kamouraska et on compte cinq cas actifs dans cette MRC.
« Chaque cas présentement est délicat et sensible à gérer. Géographiquement, nous sommes situés entre Chaudière-Appalaches, en zone rouge, et la Gaspésie qui connaît une transmission importante », d’ajouter Dr Leduc.
Dans les restaurants, le nombre de personnes maximal permis à une table sera de six provenant d’au maximum deux adresses. La vente d’alcool se terminera à 23 h et les établissements devront fermer à minuit. Dans les bars, un nombre maximal de deux personnes par table sera permis. Il est dorénavant fortement recommandé d’éviter de se déplacer entre les régions.
Dans les milieux de vie, tels que les CHSLD, les ressources privées pour aînés, les ressources intermédiaires et les ressources de type familial, seules les visites nécessaires à des fins humanitaires et celles des proches aidants apportant une aide significative à un usager sont autorisées.