Bernard Généreux, député de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup, a soutenu le plan de son chef de parti, Pierre Poilievre, visant à créer des logements abordables en supprimant les barrières bureaucratiques, en accélérant la construction urbaine et en reliant le financement du transport en commun aux progrès de la construction.
Après huit ans sous Justin Trudeau, M. Généreux souligne que le coût du logement a doublé, laissant de nombreux Canadiens incapables d’accéder à la propriété ou à la location. Le député exprime sa préoccupation envers ses concitoyens, plus particulièrement les jeunes ménages de sa circonscription qui voient leur rêve de devenir propriétaires se dissiper.
« Auparavant, il fallait prévoir 25 ans pour rembourser un prêt hypothécaire, mais aujourd’hui, il faut 25 ans seulement pour économiser en vue d’une mise de fonds. »
Le député continue d’analyser : « L’un des facteurs contribuant à cette augmentation des prix est la rareté des logements, en plus de la hausse des taux d’intérêt et de l’inflation. Pour rétablir l’équilibre sur le marché et atténuer la pression sur les prix, il est essentiel de construire davantage de logements. Cependant, la politique actuelle de construction de logements est inefficace. »
Le secteur de la construction résidentielle au Canada connaît des mois de baisse des mises en chantier, avec une situation encore plus préoccupante au Québec selon une récente étude de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL).
En 2023, la SCHL a estimé qu’il faudrait construire 620 000 logements supplémentaires d’ici 2030 pour rétablir l’abordabilité. Cela représente une livraison additionnelle de 100 000 logements par an. Malheureusement, la construction résidentielle au Québec atteint ses niveaux les plus bas depuis plus de 20 ans, avec seulement 35 000 logements prévus cette année.
Le député partage l’opinion de Pierre Poilievre selon laquelle la lourdeur bureaucratique, les taxes, les délais et les frais entravent la construction au Canada.
M. Généreux soutient fermement le plan de son chef qui propose la Loi sur la construction de logements, « pas la bureaucratie. » « Cette loi vise à récompenser les municipalités qui atteignent leurs objectifs de construction de logements tout en retirant des financements aux villes et aux obstacles bureaucratiques qui échouent dans cette tâche. Il est temps d’adopter une approche conservatrice de gros bon sens pour résoudre la crise du logement au Canada et mettre les clés dans les portes des logements pour tous. »
Source : Bernard Généreux, député fédéral de Montmagny—L’Islet—Kamouraska—Rivière-du-Loup