Le pilote automobile de Saint-Pacôme Pier-Olivier Lizotte a échappé d’un point le titre de recrue de l’année en Série Sportsman Québec l’an passé. Ce sera donc une prise 2 pour lui cet été, et il vise la première place.
D’aussi loin qu’il se souvienne, Pier-Olivier Lizotte a toujours rêvé de piloter un bolide sur des circuits de ce genre. Il a longtemps été un partisan, se déplaçant pour voir des courses aux États-Unis. Finalement, 2020 a été la bonne année pour mettre son plan à exécution.
« J’ai été actif sur le circuit de karting amateur pendant environ quatre ans. J’ai remporté la course à Rivière-du-Loup en 2019 et c’est l’année d’après que je me suis dit : “Cest le temps, j’achète la voiture et on s’y met ! ” », résume le pilote qui habite Saint-Pacôme, mais travaille à Montréal durant l’année dans le domaine de la construction. L’été, le pilote de 34 ans se consacre donc à sa passion.
L’an passé, il n’a participé qu’à quatre courses, en raison de la pandémie, le tout en l’absence de spectateurs. Il a échappé le titre de recrue en finissant 2e et a terminé 12e au championnat. Cet été, si la situation sanitaire le permet, il participera aux huit courses du championnat à Montmagny, Valley-Jonction et Saint-Félicien.
Lors de la première course lors de la fin de semaine du 29-30 mai, il a impressionné en prenant le 9e rang, en n’ayant jamais coursé sur la piste de Valley-Jonction. « C’était vraiment une journée de premières : première course sur cette piste, première de l’année et premier top 10 », dit-il. Finalement, il s’est démarqué parmi les vétérans et entend poursuivre sur cette lancée.
« C’est une classe à part quand on compare au karting. Ça se fait grâce à une équipe, j’ai carrément besoin d’eux. Ça prend aussi de très bons réflexes et il faut aimer l’adrénaline, ce à quoi je carbure », a-t-il ajouté.
Il a aussi la chance d’avoir une région derrière lui, cumulant le soutien de plusieurs commanditaires. « Sans eux, c’est impossible de faire ça. Les gens pensent à tort que les pilotes sont des millionnaires. On est loin de là… c’est plutôt qu’on sort de l’argent pour notre passion », conclut-il.