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Mobilisation pour que le siège social de l’ITAQ soit à La Pocatière

L'ITAQ, Campus de La Pocatière. Photo : Maxime Paradis.

En réaction à la décision du ministre de l’Agriculture d’établir le siège social du nouvel Institut de technologie agroalimentaire du Québec (ITAQ) à Saint-Hyacinthe, le milieu se mobilise.

Près de 175 intervenants politiques et socioéconomiques du Bas-Saint-Laurent et de Chaudière-Appalaches ont cosigné une lettre dans laquelle ils demandent au ministre de l’Agriculture, M. André Lamontagne, de reconsidérer sa décision.

« Le milieu ne comprend toujours pas la décision et le ministre ne s’en est pas caché, il ne nous a pas donné de raison, il a dit “c’est ma décision et je l’assume”. On pense qu’il n’a pas pris la bonne », a dit le préfet de la MRC de Kamouraska Yvon Soucy.

Parmi les signataires on retrouve plusieurs élus, mais aussi Bernard Bélanger, président du conseil et chef de la direction Premier Tech, Denis Lévesque, président Avantis Coopérative, Gilbert Marquis, président UPA du Bas-Saint-Laurent, Sylvain Lévesque, président du Centre de Développement Bioalimentaire du Québec, Vincent Bérubé, président Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet, Antoine Déry, directeur général du Centre de services scolaire de Kamouraska–Rivière-du-Loup et Lorraine Blais, directrice générale par intérim Solutions Novika, entre autres.

Le préfet s’est dit agréablement surpris de la réponse rapide (les signatures ont été recueillies en une semaine) et de la variété de provenances des signataires.

Dans la lettre, ils insistent sur les inquiétudes que la décision du ministre soulève dans le milieu quant à la capacité du gouvernement actuel de protéger les acquis de la communauté en matière d’expertise régionale.

« C’est un sentiment de dépouillement qui nous habite, après avoir multiplié les représentations et la mobilisation pour établir des institutions et des créneaux d’excellence qui nous distinguent à travers le monde. Face au choix que vous avez effectué, on ne peut que craindre pour l’avenir de ce que nous avons bâti de haute lutte au cours des dernières décennies », a-t-on écrit.

Les élus ont exclus pour le moment des marches ou rassemblements, en raison de la pandémie de COVID-19.

La lettre a été envoyée au ministre lundi matin.