Selon le Syndicat de l’enseignement du Grand-Portage, c’est unanime, les professeurs sont heureux de pouvoir enlever le masque en classe à 2 m de leurs élèves, qui ne le porteront plus également. Cela facilitera les apprentissages.
« Ce sont de belles annonces. Les enseignants étaient un peu inquiets de reprendre le travail avec le masque. Enseigner avec le masque l’an passé a été tout un exploit. Ils vont pouvoir l’enlever s’ils font leur enseignement à plus de 2 m », se réjouissait Natacha Blanchet, présidente du Syndicat de l’Enseignement du Grand-Portage (CSQ).
Un autre irritant qui ne sera pas de retour est la fin des bulles-classes. Les jeunes pourront se mélanger entre eux et l’organisation scolaire sera simplifiée. Les cours à options seront de retour au secondaire.
Quant au rattrapage scolaire, le défi est entier. Si le taux d’échec est presque similaire entre juin 2019 et juin 2021 au Québec, il n’en demeure pas moins que la comparaison n’est pas parfaite, les bulletins étant différents l’an dernier par rapport à une année normale. Selon Natacha Blanchet, la solution passerait par une diminution des ratios d’élèves et de l’aide en classe, mais on tournerait en rond à ce niveau, dit-on, en raison d’un manque de personnel.
« Il y a beaucoup de sommes qui ont été investies pour engager des gens supplémentaires pour aider, mais les Centres de services nous disent qu’ils ne sont pas capables d’engager, les listes de rappel sont vides pour des enseignants et du personnel de soutien », ajoute-t-elle.
Il faut donc travailler en amont pour que la profession soit plus attractive, ajoute Mme Blanchet.
« Il faut valoriser cette profession, aller chercher du monde. Est-ce que ça aura des effets ? On va le voir dans les inscriptions dans les universités », soutient-elle.
Quelques questions demeurent encore sans réponse, notamment les normes à suivre s’il y a un cas positif à la COVID-19 dans une classe et l’application du passeport vaccinal pour des activités parascolaires à haut risque au secondaire.