Saint-Jean-Port-Joli accueillait à La Vigie un premier Salon de la robotique sous le thème « Manque de main-d’œuvre ? Embauchez un robot ! » Petites et moyennes entreprises de la région étaient invitées à venir déboulonner les mythes autour de la robotisation.
La tenue de cet événement a été rendue possible grâce à OptiMach de Témiscouata-sur-le-Lac, division robotique du Groupe FP Technologies. Active dans le marché de l’Est-du-Québec et du nord du Nouveau-Brunswick, cette division agit principalement comme intégrateur en entreprise.
« On rencontre le client, on évalue ses besoins et on intègre une solution robotique en entreprise à partir de technologies existantes auprès de nos fournisseurs », résume le pdg du Groupe FP Technologies Francis Pelletier.
Quatre de ses principaux fournisseurs et plusieurs autres complémentaires ont accepté de participer au Salon qui s’est déroulé sur quatre jours dans quatre villes différentes, dont Saint-Jean-Port-Joli, du 21 au 24 septembre. Des centres de formation de la région et différents accompagnateurs financiers dont Investissement Québec complétaient les exposants au nombre d’une vingtaine.
« Notre objectif est que les petites et moyennes entreprises viennent voir ce qui est possible en matière de robotisation, de financement et de formation, car il y a plusieurs inconnus qui les freinent souvent à emprunter cette avenue », explique-t-il.
Un des mythes les plus tenaces selon Francis Pelletier est l’inaccessibilité financière que représente l’acquisition d’un robot pour une PME. Plusieurs entrepreneurs croient encore à tort que les coûts atteignent rapidement plusieurs millions et que le retour sur investissement est très long.
« Notre approche est de toujours travailler dans une optique où le client aura un retour sur investissement rapidement. Dans un contexte où il s’agit de remplacer une personne par un robot, entre autres, on peut jouer entre deux et deux ans et demi (de retour sur investissement). » Des programmes gouvernementaux avantageux permettent d’ailleurs aux entreprises de faire ce virage à court et moyen terme, a-t-il ajouté.
Rétention d’employés
Vue comme une solution à la pénurie de main-d’œuvre, la robotisation est aussi un facteur de rétention des employés, de l’avis de Francis Pelletier. La formation qui accompagne l’usage des robots rend les emplois plus valorisants et attractifs, une autre forme de retour sur investissement pour les entreprises.
« Ça assure aussi une constance dans le contrôle qualité et ça permet à une entreprise qui se robotise de doubler sa capacité de production en usine avec zéro employé de plus. Les avantages sont vraiment nombreux. »