Septembre rime de plus en plus avec champignons au Kamouraska. Pour une deuxième année, les 30 jours ont servi à mettre de l’avant des activités liées à la mycologie, positionnant une fois de plus la MRC comme leader au Québec à cet effet.
Pascale G. Malenfant le rappelait, le mois du champignon repose sur les promoteurs et les entreprises. Encore une fois, ils ont répondu présents, tout comme les visiteurs.
« Le passeport mycologique, qui met en valeur toutes les activités et qui permet de le faire estampiller dans le cadre d’un concours, a très bien fonctionné », se réjouissait Mme G. Malenfant, au sujet de cette nouveauté.
Les gagnants du concours seront connus le 17 octobre. Cette idée a donc été un levier qui a permis de mettre en valeur une vingtaine de restaurants, boutiques et expériences.
Des activités à la ferme, en forêt, au restaurant, au musée, ainsi que des ateliers thématiques qui mettaient en valeur le champignon forestier ont eu lieu.
On estime déjà qu’environ 500 personnes ont participé aux différentes activités. Les observations préliminaires laissent croire que 50 % des visiteurs étaient des locaux et 50 % des gens de l’extérieur de la MRC. Ultimement, quand la situation sanitaire le permettra, la clientèle européenne sera ciblée.
Le succès du mois du champignon laisse à penser que l’offre mycologique se développe bien, ajoute-t-on. La programmation était intéressante et malgré les contraintes, plus facile à déployer qu’à pareille date l’an passé, en raison de la COVID-19.
Congrès
Parallèlement, la région accueillait le Congrès Mycélium, un évènement scientifique sur l’innovation fongique et les comestibles forestiers, en partie à distance et à Rivière-du-Loup en présence.
Là aussi, la participation était bonne. Le congrès permettait de réseauter et de se mettre à jour en termes d’innovation fongique.
