Le Verger de l’Évolution, volet local du projet Le Semoir poussé par Arbre-Évolution, accueillera cette année près de 200 jeunes de la Côte-du-Sud sur ses terres à Sainte-Louise. Cinq des neuf nouveaux bailleurs de fonds derrière ce projet ont d’ailleurs pu constater concrètement son impact dans le quotidien des jeunes, le 4 octobre dernier.
Le Verger de l’Évolution accueillait une classe de 5e année du primaire de Sainte-Perpétue ce jour-là. L’an dernier, six classes avaient pu participer à des ateliers au Verger pour un total d’environ 140 jeunes. Cette année, neuf nouvelles classes s’ajoutent faisant passer ce nombre à près de 200 jeunes de la Côte-du-Sud.
Le Verger de l’Évolution est en quelque sorte le volet « local » du projet Le Semoir mis de l’avant par la coopérative environnementale Arbre-Évolution de L’Islet. Il permet aux élèves de 4e à 6e année du primaire de la Côte-du-Sud d’avoir accès à une quinzaine d’ateliers éducatifs relatifs à l’environnement sur un horizon de trois ans, en plus de se voir attribuer un lopin de terre qu’ils aménageront d’arbres et de plantes à partir des connaissances qu’ils auront acquises en classe et sur le terrain dans le cadre de cette formation adaptée au cursus scolaire du ministère de l’Éducation.
« Qui sait, peut-être plus tard il y aura d’autres vergers comme ça à travers le Québec, mais pour le moment, on est fier de pouvoir offrir cette opportunité spécifique aux classes de la Côte-du-Sud », a déclaré Simon Côté, coordonnateur général chez Arbre-Évolution.
Bailleurs de fonds
Si le volet Verger de l’Évolution est possiblement le plus connu du projet Le Semoir dans la région, l’initiative demeure néanmoins provinciale puisque les ateliers écoéducatifs sont actuellement donnés par une quarantaine de formateurs expérimentés dans une douzaine de régions du Québec. Le Verger de l’Évolution, quant à lui, est aussi le site de transformation en jus – en petite quantité — de la production fruitière des arbres de la plantation. Les bailleurs de fonds, essentiellement privés, financent la tenue des ateliers réservés aux jeunes.
« L’appui de PME du milieu dans le volet Verger nous offre une flexibilité incomparable dans la façon de conduire nos ateliers, chose qui serait plus difficile si on avait recours à des subventions gouvernementales », ajoute Simon Côté.
Valérie Rancourt Grenier, vice-présidente ressources humaines et marketing chez LG Cloutier de L’Islet, était sur place le 4 octobre avec quatre autres partenaires financiers du Verger de l’Évolution pour constater le déroulement d’un atelier avec des jeunes. Elle s’est dite impressionnée par la démarche.
« C’est une fierté pour nous de contribuer à projet local comme celui-là. Des ateliers comme ceux-ci permettent à nos jeunes de revenir à la base en prenant conscience de l’environnement qui les entoure. C’est enrichissant et tellement pertinent », s’est-elle exclamée.
Maxime Clément, directeur général et copropriétaire chez Le Labo — solutions brassicoles, est du même avis. Son entreprise étant encore dans ses premières années d’opération, le Verger de l’Évolution demeure à ce jour un des premiers projets qu’ils ont commandité.
« Les volets environnementaux, scientifiques et socioéducatifs du projet sont des éléments qui rejoignent la mission de notre entreprise et qui nous ont incités à l’appuyer financièrement. Le partage de connaissances qui s’effectue aussi sur plusieurs années est un autre aspect qui nous parlait et qui, on estime, permettra aux jeunes de reprendre contact avec la nature et notre ruralité », concluait-il.