La FIQ-Syndicat des professionnelles en soins infirmiers et cardiorespiratoires du Bas-Saint-Laurent a mis en demeure Mme Isabelle Malo, PDG du CISSS Bas-Saint-Laurent.
Cette offensive syndicale concertée touche plusieurs autres PDG de CISSS.
On demande à Mme Malo de prendre les moyens qui s’imposent afin de mettre fin à l’utilisation jugée abusive du temps supplémentaire obligatoire (TSO) comme mesure de gestion d’ici le 15 novembre 2021.
Selon la présidente de la FIQ-SPSICR-BSL, Cindie Soucy, le recours au TSO serait désormais un mode de gestion bien établi.
« Plusieurs de nos membres sont contraintes, voire menacées, d’effectuer du TSO de manière répétitive et abusive, les forçant souvent à travailler pendant 12 à 16 h, ce qui a pour effet de les épuiser et de les mettre à risque de dispenser des soins non sécuritaires et de qualité », dénonce la présidente.
Selon elle, à l’hôpital de La Pocatière, le département des soins critiques (urgences et soins intensifs) subirait du temps supplémentaire et du temps supplémentaire obligatoire de manière régulière. «Les fins de semaines sont problématiques et le quart de nuit est le plus durement touché et ceci, sans compter les transferts inter-hospitaliers qui sont non prévisibles», a-t-elle indiqué.
Interpellé, le CISSS a réagi. « Le CISSS du Bas-Saint-Laurent prend acte et affirme du même souffle qu’il va continuer d’œuvrer dans le meilleur intérêt de ses usagers, tout en tenant compte du mieux-être possible de ses ressources humaines », a-t-on indiqué.