Comme d’autres organisations communautaires, Les Grands Amis du KRTB auraient besoin d’argent supplémentaire pour offrir des salaires concurrentiels.
La coordonnatrice Annie Lachance parle d’environ 50 000 $ de plus par année, « juste pour payer les employés comme il se devrait », estime-t-elle. Elle se sent donc concernée par les récentes actions des organismes comme le sien, pour se faire entendre auprès du gouvernement.
Les Grands amis du KRTB se préoccupent du mieux-être des jeunes qui vivent de l’isolement social ou des difficultés d’adaptation sociale. On y fait du parrainage et des activités.
Elle rappelle que Les Grands Amis du KRTB n’ont jamais cessé d’offrir des services durant la pandémie, au grand plaisir des parents et des jeunes. Même que depuis le retour un peu plus à la normale, la participation est forte.
« On a de plus en plus de jeunes qui s’inscrivent aux activités. On veut garder nos activités gratuites, mais il y a plus de jeunes donc plus de matériel à fournir. C’est notre inquiétude d’une certaine manière, mais on veut maintenir la gratuité », confiait Annie Lachance.
L’organisme a fait ses preuves au fil du temps, comme en témoigne Mme Lachance. Il lui est arrivé de voir des parents pleurer en sa présence tellement ils étaient soulagés d’avoir une pause, par exemple pour faire l’épicerie, pendant que leurs enfants étaient pris en charge. Pour une jeune fille, la participation aux Grands Amis du KRTB lui a permis de connaitre autre chose que l’intimidation à l’école. La décision de poursuivre les activités cet été dans les normes sanitaires a été grandement saluée par tous.
Toutefois, Annie Lachance indique que comme plusieurs, il devient « fatigant » de chercher constamment du financement.
« Ça devient fatigant, car il faut aller par projet si on veut plus survivre, mais ça demande énormément de temps. Des fois, tu démarres le projet et ça fonctionne, mais finalement les sous ne sont plus là pour le continuer. C’est brise-cœur », conclut-elle.
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