Un réseau de conduites pluviales parallèle donne des maux de tête à Saint-Pacôme
La Municipalité de Saint-Pacôme faisait face à un problème inattendu : un réseau de conduites pluviales de son territoire commençant à montrer des signes de faiblesses allait nécessiter à court, moyen ou long terme des interventions. Seul bémol, aucun document n’attestait de son appartenance à la Municipalité, disait-on, ce réseau étant déployé sous une centaine de terrains privés de Saint-Pacôme. Un débordement d’eau pluviale survenu à l’automne 2020 sur le terrain d’une résidente est ce qui a, en quelque sorte, levé le voile sur l’existence de ce réseau parallèle qui, de l’avis du maire de l’époque Robert Bérubé, n’était ni non documenté ni même notarié dans aucune des archives à la disposition de la Municipalité. Une seule intervention sur ce réseau réalisée en 1984 avec photos à l’appui avait été retracée dans les papiers municipaux, ce qui n’attestait pas de l’appartenance desdites conduites à la Municipalité, avait-il précisé. En fin d’été, ce dossier connaissait finalement son dénouement alors qu’un citoyen suggérait de concocter un plan d’intervention sur quelques années pour aller chercher les servitudes nécessaires qui justifieraient les réparations futures que la Municipalité aurait à réaliser. Cette suggestion a ensuite été adoptée par résolution lors du conseil municipal tenu le 7 septembre. De plus, la Municipalité changeait également son fusil d’épaule avec sa résolution et reconnaissait momentanément sa responsabilité vis-à-vis ce réseau pluvial. D’ici à ce que la cartographie du réseau et le plan d’intervention soient complétés, elle décidait aussi de prendre à sa charge tout élément d’urgence qui pourrait causer un risque d’accident ou un préjudice chez un citoyen en lien avec ces conduites pluviales.
La coroner conclut son analyse des décès par surdoses
Les rapports d’investigation de la coroner Renée Roussel concernant les décès de Marc-Olivier Paquet et Anthony Miville de Saint-Jean-Port-Joli étaient communiqués. Elle concluait que les deux jeunes hommes de 26 ans avaient consommé du MDA en trop grande quantité, alors qu’ils croyaient que c’était du MDMA, communément appelée ecstasy. L’histoire avait défrayé la manchette auparavant, se retrouvant dans les mains de la justice. Rappelons que les deux hommes ainsi qu’un ami s’étaient rendus au Bière Fest de Rivière-du-Loup le 14 septembre 2019 après avoir acheté ce qu’il croyait être du MDMA. Ils en avaient consommé en début de soirée en ignorant que c’était une drogue plus toxique. La coroner rappelait dans son rapport que les vendeurs de la drogue concernés avaient été arrêtés par la police et avaient dû faire face à des accusations devant la justice. La principale personne impliquée (NDLR : Julie Anctil) dans la vente de la drogue avait plaidé coupable à différents chefs d’accusation et avait été condamnée à une peine d’emprisonnement de six ans.
Une expo du Musée régional de Kamouraska réunit les comédiens de Cormoran
Le Musée régional de Kamouraska frappait un grand coup en réunissant une dizaine de comédiens du célèbre téléroman Cormoran, 30 ans après sa première diffusion à Radio-Canada. Ce rassemblement qui avait les allures d’un conventum coïncidait avec le lancement de l’exposition Kamouraska fait son cinéma consacrée à la série et présentée entre les murs du Moulin Paradis, désormais propriété du Musée. L’exposition présentait costumes, objets et photos tirés des tournages de Cormoran. Des panneaux informatifs se consacraient quant à eux à différents thèmes mettant en relief le contexte socioéconomique des années 1930, décennie où se déroulait l’action du téléroman et que l’auteur Pierre Gauvreau avait abordé à travers ses différents personnages. Tout ce contenu était bonifié d’entrevues réalisées de façon ludique et amicale par Jean L’Italien avec différents comédiens de la série. Le résultat vidéo de ces rencontres a été diffusé durant l’exposition et a permis au président d’honneur de prendre toute la mesure de l’impact de Cormoran, projet auquel il a collaboré alors que sa carrière télévisuelle était encore à ses débuts.
Plaidoyer en faveur de l’aide médicale à mourir chez un enfant malade
Karie-Lyn Pelletier de Saint-Cyrille-de-Lessard dans L’Islet rencontrait le sénateur Pierre-Hugues Boisvenu pour faire connaître l’histoire de son petit Abel, atteint d’une maladie génétique rare. Elle voulait expliquer pourquoi elle souhaite que l’aide médicale à mourir soit possible chez un enfant malade, comme son garçon. Abel, 4 ans, est atteint du Mednik de Kamouraska. Il est alimenté par une voie centrale, mais souffre aussi d’un déficit mental important, est atteint de surdité et a bien du mal à faire face aux différents virus. Depuis qu’il est hyperalimenté, sa voie centrale a été « perdue » trois fois. « C’est important de préciser que je ne souhaite pas l’aide médicale à mourir pour mon enfant là, maintenant. C’est plus pour lui éviter de mourir dans des conditions inhumaines, s’il perdait sa voie centrale. Et pour nous également, sa famille, ses proches, pour faciliter son départ », ajoutait Karie-Lyn Pelletier. La loi donne accès présentement à l’aide médicale à mourir si on a plus de 18 ans et si on remplit plusieurs conditions. Selon elle, mettre en place un comité éthique impliquant des professionnels qui confirmeraient la possibilité de l’administrer à un enfant dans un cas comme Abel ne serait pas si compliqué.
Inauguration émotive de l’exposition Les visages de notre histoire
Des résidents de plusieurs CHSLD de la MRC de L’Islet se prêtaient à un touchant exercice durant la pandémie. Une artiste de la région avait fait le portrait de leurs visages pour rendre hommage au parcours de leurs vies et mettre en valeur chacune des rides qui les ont forgés. L’idée venait de l’artiste Tania Hillion qui vouait une passion de plus en plus grandissante pour les portraits. Son idée avait rapidement fait son chemin dans les équipes des CHSLD et centre de jour concernés. Si le projet au départ impliquait une visite de l’artiste pendant trois semaines dans les milieux de vie, il a fallu l’adapter au confinement. Les équipes en place ont pris une vingtaine de photographies de chaque aîné participant pour les envoyer à Mme Hillion qui a aussi tenu quelques séances Zoom pour compléter son approche artistique. 87 aînés des CHSLD de Saint-Jean-Port-Joli, Sainte-Perpétue et Sainte-Eugène ainsi que du Centre de jour de L’Islet ont eu la chance de voir leur portrait être immortalisé par l’artiste, au fusain.
Bernard Généreux réélu dans Montmagny-L’Islet-Kamouraska-Rivière-du-Loup
Au terme d’une campagne électorale fédérale estivale, le député conservateur sortant Bernard Généreux était réélu sans trop de résistance. Il a cumulé 50,7 % des voix (plus de 23 000 votes), contre 26,1 % pour le Bloc, 17,3 % pour le Parti Libéral et 3,4 % pour le NPD. Durant sa campagne, Généreux avait pu valider pourquoi plus de 50 % de la population a voté pour lui. « Pour voir Trudeau partir et, car les gens me reconnaissaient. Plusieurs ont dit apprécier les envois postaux et être informés », avait-il dit, lors d’un entretien avec Le Placoteux. Si sa victoire était sans équivoque, son parti ne faisait pas vraiment de gains en termes de députation au Québec et ne relevait pas le défi de prendre la place du Parti libéral au pouvoir.
Le Kamouraska pourrait accueillir des éoliennes
La région du Kamouraska était ciblée comme étant la terre d’accueil convoitée pour le prochain grand projet éolien souhaité par l’ensemble du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie et même de Montmagny et L’Islet. L’Alliance-de-l’Est, composée des municipalités et MRC, montrait très clairement son intérêt à être partie prenante d’un autre projet de parc éolien avec un partenaire privé au prochain appel d’offres public d’Hydro-Québec qui devait être lancé d’ici la fin de l’année. C’est principalement le Kamouraska qui était visé pour être l’hôte des éoliennes. Le site rempli de potentiel serait principalement le territoire non organisé de cette MRC, ainsi que Mont-Carmel à l’est du lac de l’Est. Une protection est d’ailleurs déjà prévue pour le paysage du lac de l’Est. Le parc éolien pourrait aussi toucher le Témiscouata, le sud de Rivière-du-Loup et peut-être une partie de L’Islet. L’entente signée entre Hydro-Québec et l’État de New York rendrait le développement des parcs éoliens encore plus intéressant et aurait une incidence positive pour la suite, selon Michel Lagacé. L’Alliance-de-l’Est indiquait qu’elle signerait des ententes avec un partenaire privé à 50 % et que ce sont justement ces entreprises privées qui allaient déposer plusieurs variantes du projet, visant ce territoire en particulier, pour essayer d’être retenu par Hydro-Québec au prochain appel d’offres.
Saint-Pascal présente une planification stratégique sur 10 ans
La Ville de Saint-Pascal présentait sa toute dernière planification stratégique à ses citoyens le 29 septembre dernier au Centre communautaire Robert-Côté. Fruit de deux années de consultation et de travail, dont une en pleine pandémie, l’exercice se distinguait en proposant un plan s’échelonnant sur une période 10 ans. 75 acteurs du milieu avaient été consultés. Pas moins de 450 projets étaient proposés. Quatre groupes consultatifs ont ensuite été créés. Ce travail colossal, effectué en 2019 et en 2020, au plus fort de la pandémie, avait demandé beaucoup d’ajustement et de créativité de la part des participants à la démarche selon plusieurs. Tous s’entendaient toutefois pour dire qu’ils se sont sentis privilégiés d’être approchés pour prendre part à l’exercice. Ce comité devait maintenant assurer un suivi annuel auprès du conseil municipal sur les différents axes de développement constituant la planification stratégique 20-30. Ces axes, composés chacun d’une série de grandes orientations, découlent ensuite en différents objectifs ou actions à réaliser au sein de la communauté pascalienne. Au nombre de sept, ces axes sont familles et milieu de vie, cadre urbain et rural, culture et patrimoine, environnement, développement durable et changements climatiques, développement social, sport et loisir, développement économique et promotion et communications.
La Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet a un nouveau président
Pour le nouveau président de la Chambre de commerce Kamouraska-L’Islet Gabriel Hudon, l’organisme n’est pas qu’un club social de réseautage. La Chambre doit continuer de représenter les entrepreneurs, prendre position et défendre leurs intérêts. Le propriétaire de Publicité P.A Michaud avait déjà été président de 2010 à 2013, puis avait pris une pause pour se concentrer sur ses projets personnels. Ce n’est que récemment qu’il a décidé de revenir comme administrateur au sein de l’organisation. Trois réunions plus tard, le président Vincent Bérubé démissionnait en raison de sa décision de se présenter à la mairie de La Pocatière. Gabriel Hudon a donc accepté de prendre sa place à titre de président.
Intérêt croissant pour le mois du champignon
Septembre rimait de plus en plus avec champignons au Kamouraska. Pour une deuxième année, les 30 jours servaient à mettre de l’avant des activités liées à la mycologie, positionnant une fois de plus la MRC comme leader au Québec à cet effet. Pascale G. Malenfant le rappelait, le mois du champignon repose sur les promoteurs et les entreprises. Encore une fois, ils ont répondu présents, tout comme les visiteurs. Des activités à la ferme, en forêt, au restaurant, au musée, ainsi que des ateliers thématiques qui mettaient en valeur le champignon forestier ont eu lieu.
Cégep de La Pocatière : 15 M$ en investissement prévus à court terme
Le Cégep de La Pocatière se refaisait tranquillement une beauté. Dans un futur proche, ce sont environ 15 M$ qui seront investis au chapitre des infrastructures. Après différents travaux, le Cégep s’attaquait maintenant à ce qui est le plus « apparent » pour la population. La Salle André-Gagnon, dont la réfection est prévue pour 2022, implique la construction d’une entrée indépendante en annexe du bâtiment actuel. Le projet est évalué à 6 M$. La piscine, utilisée notamment par les étudiants, mais également par toute la communauté régionale, est un autre morceau majeur auquel le Cégep s’attaquera à courte échéance. Une demande d’aide financière au Programme de soutien aux infrastructures sportives et récréatives scolaires et d’enseignement supérieur doit permettre de réaliser ces travaux majeurs évalués à 2 M$. À la mise à niveau de ces deux infrastructures s’ajoute le projet de serres de recherches de Biopterre, évalué à 6 M$, et qui aboutirait vraisemblablement à Sainte-Anne-de-la-Pocatière, voisin du CDBQ. D’autres emplacements seraient dans les cartons si l’option du parc bioalimentaire venait à ne pas se concrétiser. Les résidences étudiantes adjacentes au Cégep (4e avenue) et celles sur la 13e avenue seraient également rénovées à moyen terme. Sur la 13e avenue, seulement un des six immeubles a été rénové à ce jour. Revoir les cinq autres coûterait autour de 7 M$.
Deux ans moins un jour de prison pour Kevin St-Onge
Kevin St-Onge de Saint-Pascal a pris la direction de la prison de Rimouski pour les deux prochaines années. Celui qui a leurré huit victimes de 11 à 17 ans et qui a envoyé des photos non désirées de ses parties intimes et des vidéos de lui en train de se masturber ne pourra pas utiliser les réseaux sociaux pendant six ans. Pour ces raisons, il passera les deux prochaines années derrière les barreaux et sera inscrit au registre des délinquants sexuels à perpétuité. Saint-Onge utilisait les réseaux sociaux, principalement Snapchat, pour leurrer des jeunes filles et faire de l’exhibitionnisme. Seuls points communs : il connaissait toutes ses victimes et elles étaient toutes mineures. La peine de deux ans moins un jour permettait à St-Onge d’aller dans une prison provinciale plutôt qu’un pénitencier fédéral. En passant par la prison provinciale, il a la possibilité, s’il est accepté, de bénéficier de thérapies spécialisées au centre de détention de Percé. La juge l’a fortement recommandé. Aussi, il peut suivre d’importantes conditions de probation pendant quelques années, assurant un filet de sécurité autour de lui. Il suivra trois ans de probation, quatre ans sans avoir droit aux réseaux sociaux, sans s’approcher de mineurs, à moins d’être avec sa famille immédiate. Pendant deux ans, il ne pourra pas aller à des piscines, terrains de garderies, d’écoles, etc., encore là sans être accompagné de sa famille immédiate. Il ne pourra pas non plus communiquer avec ses victimes.