Les fins observateurs auront remarqué que la Poissonnerie Lauzier de Saint-Jean-Port-Joli a changé de nom dans les derniers jours. Gabriel Tremblay, 25 ans de Saint-Pascal, s’est porté récemment acquéreur de l’entreprise qui poursuivra son partenariat avec la famille Lauzier de Kamouraska.
Pour les fidèles de la Poissonnerie Lauzier, le nom de Gabriel Tremblay ne leur est certes pas étranger. Depuis sept ans, le jeune homme a travaillé aux deux succursales de l’entreprise à Kamouraska et à Saint-Jean-Port-Joli.
Curieux et polyvalent, Gabriel a appris les différentes facettes du métier de poissonnier aux côtés de Bernard Lauzier, son mentor, qui est celui qui lui a suggéré il y a environ deux ans de faire le pas vers la reprise de l’enseigne port-jolienne qu’il avait lui-même acquis trois ans auparavant. « Je n’avais pas nécessairement le souhait de devenir entrepreneur », reconnaît étrangement le diplômé en Gestion de commerces au Cégep de Rimouski.
Bien humblement, même s’il a acquis une expérience certaine dans le domaine de la poissonnerie, il estime ne pas tout connaître et avoir encore beaucoup d’apprentissages à faire. S’il s’est laissé séduire par la proposition de son mentor, c’est d’une part parce qu’il pourra continuer à s’y référer au besoin, mais aussi parce que son entreprise qui porte désormais le nom de Poissonnerie Tremblay continuera de s’approvisionner auprès de la famille Lauzier de Kamouraska.
« La Poissonnerie Lauzier devient mon principal fournisseur et pour moi c’était important que ça reste ainsi, car la réputation de leurs produits dépasse largement les frontières de la région. Il n’est pas rare que des gens de Lévis fassent la route jusqu’à Saint-Jean-Port-Joli parce que pour eux, le nom Lauzier est gage de qualité. On ne change pas une formule gagnante », souligne-t-il.
Ainsi, seulement le nom de l’entreprise a changé en façade et l’enseigne en bordure de l’avenue de Gaspé. Autrement, la Poissonnerie Tremblay conserve les couleurs extérieures apportées par Lauzier lors de l’acquisition en 2017, même chose à l’intérieur. La clientèle ne risque donc pas d’être dépaysée.
Faire son nid
Employé à temps plein depuis trois ans à Saint-Jean-Port-Joli, Gabriel est également déjà familier avec la clientèle. Son souhait est de continuer à faire son nid dans la communauté, ce qu’il a déjà débuté récemment par différentes implications. Il désire aussi se distinguer par des promotions intéressantes à la clientèle.
« Les commentaires que j’entends jusqu’à présent sont très encourageants. Les gens de Saint-Jean-Port-Joli sont très attachés à leur poissonnerie et le fait que ça soit quelqu’un de jeune qui prend la relève, ça vient pour eux leur assurer une longévité. C’est là-dessus que j’entends construire dans le futur. »