Un petit groupe sélect d’entrepreneurs a pu assister à une présentation de Québec International le 8 juin en matinée à La Vigie de Saint-Jean-Port-Joli. Orienté vers le développement économique des régions de la Capitale-Nationale et de Chaudière-Appalaches, Québec International se distingue, entre autres, par son offre en recrutement et rétention de talents provenant de l’étranger.
Les statistiques avaient de quoi capter l’attention : 11 290 postes vacants en Chaudière-Appalaches lors du 4e trimestre de 2021. Les principaux domaines où la pénurie se fait ressentir : le personnel de services, les métiers de la construction, l’industrie, les manœuvres en transformation et fabrication. « Et c’est là pour encore plusieurs années », a indiqué d’entrée de jeu Janaïna Kamide, directrice Services aux entreprises — Attraction et rétention de talents chez Québec International.
Il n’en fallait pas plus pour capter l’attention du petit panel d’entrepreneurs ou représentants en ressources humaines associés au réseau Jobs à la tonne de la MRC de L’Islet. Si la pénurie de main-d’œuvre n’est plus un mur que ces entreprises frapperont un jour ou l’autre, mais bel et bien une réalité avec laquelle elles jonglent depuis déjà quelques années, le recrutement à l’international ne leur était pas non plus étranger, mais toutes ne l’ont pas expérimenté de la même manière.
« On peut être perçu comme un service clé en main, mais notre objectif premier est d’outiller les entreprises afin qu’elle vise l’autonomie le plus possible. Surtout aujourd’hui, on s’adressait à de plus grosses entreprises dotées d’un service de ressources humaines dans la plupart des cas, une fois qu’elles ont bien été orientées, elles peuvent se permettre d’approcher en solo le recrutement à l’étranger », explique Janaïna Kamide.
La gamme de services offerts par l’OBNL, certains gratuits, d’autres payants, selon les besoins et les résultats recherchés, permet justement de viser cette autonomie à moyen terme. Diagnostics en recrutement international en entreprise, consultations avec un avocat en immigration, accueil des nouveaux arrivants ou même l’orientation de candidats potentiels sont du nombre des services proposés par Québec International, à la carte ou sous la base d’un « forfait » moyennant certains frais, dont une partie peut être assumée en bonne partie par le biais de programmes de subvention offerts chez Services Québec.
« Comme nous sommes un OBNL, c’est ce qui nous permet d’avoir des tarifs accessibles, entre autres pour les PME, une clientèle que nous visons principalement et qui n’a souvent pas le luxe d’avoir un département en ressources humaines pour les accompagner dans le recrutement à l’étranger », a ajouté Janaïna Kamide.
Les échos des entreprises ayant fait affaire avec Québec International tend d’ailleurs démontrer que l’OBNL a visé dans le mile avec son offre de service. Se limiter au marché local pour pourvoir un poste peut parfois prendre entre huit mois et un an, ce qui a des coûts pour l’entreprise qui voit sa productivité diminuée. Quant aux chasseurs de têtes, ils ont aussi un coût qui fait que l’approche de Québec International, qui a développé un impressionnant réseau de recrutement en Amérique Latine, au Mahgreg et en Europe, s’impose souvent comme une solution plus abordable qu’anticipée.
« Il est difficile de quantifier le taux de rétention des talents recrutés à l’étranger par le biais de notre organisation, mais ce que nous savons, c’est que sur tout le territoire de Québec et de Chaudière-Appalaches, on parle d’environ 90 % de la main-d’œuvre en provenance de l’international qui est demeurée dans les deux régions », poursuit la directrice Services aux entreprises – Attraction et rétention de talents chez Québec International.
Une autre journée d’information ouverte cette fois aux PME de Région L’Islet est prévue le 28 juin au même endroit par Québec International, en collaboration avec la MRC. Plus de détails à quebecinternational.ca.