L’organisme Au Cœur des Familles Agricoles (ACFA) annonce l’arrivée de Mme Lysa-Pier Bolduc, travailleuse de rang dans la région de Chaudière-Appalaches, afin de soutenir les producteurs et productrices agricoles ayant des besoins en matière de santé psychologique.
« Chaudière-Appalaches est la deuxième région ayant le plus de producteurs et productrices agricoles au Québec. Ceux-ci ne sont pas à l’abri de difficultés qui peuvent affecter leur santé psychologique. Il est important pour nous à ACFA de s’assurer que tous les producteurs aient accès à un service de proximité de grande expertise, confidentiel, compréhensif de la réalité agricole et bien ancré dans la région de Chaudière-Appalaches. Afin de consolider ce service de soutien psychosocial, et en continuité du partenariat établi avec la Fédération régionale de l’UPA Chaudière-Appalaches, ACFA met en place deux travailleuses de rang pour le territoire », a dit Nathalie Roy, présidente d’Au Cœur des Familles Agricoles.
En effet, Lysa-Pier, qui était déjà à l’embauche d’ACFA dans la région du Centre-du-Québec depuis plus d’un an, a fait le choix de revenir dans sa région d’origine pour poursuivre son mandat auprès des producteurs et productrices agricoles de Chaudière-Appalaches. Avec sa collègue Alexandra Lapointe, leur mission est de tisser des liens avec les producteurs afin de faire de la prévention, mais également d’intervenir lorsqu’un producteur agricole vit une problématique psychosociale ou de la détresse.
Qu’il s’agisse de conflits familiaux, de stress important, d’épuisement, d’accidents à la ferme, de violence, de pensées suicidaires, etc., le rôle de la travailleuse de rang est d’être à l’écoute du producteur et de l’accompagner dans la recherche de solutions. Ces services sont entièrement gratuits et confidentiels.
Issue d’une famille agricole de la région de Thetford Mines, Lysa-Pier connait bien les enjeux et facteurs de stress vécus par le milieu. Quand un producteur agricole va moins bien, cela se répercute sur son entreprise, d’où l’importance de ne pas hésiter à la contacter.
Source : Au Cœur des familles agricoles