Saint-Jean-Port-Joli vient d’adopter un règlement afin d’encadrer la vente de certains produits d’artisanat, peintures ou autres articles qui crée l’animation culturelle au sein de la municipalité.
Un règlement existait, mais avec des permis à prix dérisoire. Pour mieux équilibrer les façons de faire, le conseil municipal a adopté un règlement « un peu précurseur » dans la région, qui se veut plus complet et sur mesure.
Désormais, si un artisan veut vendre au Parc des Trois-Bérets, à la marina et au quai ou au Parc des artisans, il doit obtenir un permis (100 $ résident et 150 $ non résident par mois) et doit provenir de Montmagny, L’Islet ou Kamouraska.
Surtout, il doit offrir une prestation sur place et répondre aux questions des visiteurs sur le mode de fabrication de ses œuvres. L’artisan peut exposer et vendre sa production. Il lui est interdit de vendre des biens ou œuvres fabriqués par une autre personne.
« Les artisans rencontrés à la suite de la réunion sur le sujet se disaient satisfaits », indiquait le maire de Saint-Jean-Port-Joli Normand Caron. Le conseil souhaite que le village soit animé et il s’agit d’une belle façon, estime-t-on.
« On a toutefois mentionné aux artistes et boutiquiers que le conseil étudiait la possibilité de faire un marché public. Ainsi la réglementation de cette année est transitoire », ajoute le maire. Le but est d’y offrir des produits alimentaires, mais aussi de l’artisanat et des peintures, à l’image de Saint-Jean-Port-Joli.
Précisons que le règlement en question ne s’applique pas lors de festivités populaires telles que Les chants de Marins et la Biennale de la sculpture. Quiconque contrevient à l’une ou l’autre des dispositions du présent règlement est passible, en plus des frais, d’une amende de 300 $.