Après deux étés marqués par un bel achalandage, malgré des mesures sanitaires encore présentes, le Kamouraska a de beaux espoirs pour l’été.
Déjà, le retour des colloques liés au tourisme au Québec a démontré l’effervescence qui s’installe dans l’industrie, a pu remarquer la directrice de Tourisme Kamouraska, Yvonne Tremblay. « On le voit, les colloques, c’est plein, les gens sont prêts ! », résume-t-elle.
Contrairement aux deux dernières années, les touristes internationaux seront possiblement de retour. Les alliances touristiques ont ciblé entre autres les secteurs de la Nouvelle-Angleterre, de la France et la Belgique. Déjà, on remarque la présence de plaques américaines dans la région et les campeurs se sont mis en mouvement avant le début de la saison officielle.
Pour la région, Tourisme Kamouraska constate surtout le retour des événements comme le Symposium du Kamouraska et le Cirque de la Pointe-Sèche à Saint-Germain-de-Kamouraska. Plusieurs fêtes seront célébrées dans les municipalités, comme Rivière-Ouelle, Sainte-Anne-de-la-Pocatière, La Pocatière, Saint-Philippe-de-Néri, Sainte-Hélène-de-Kamouraska et Saint-Joseph-de-Kamouraska.
Tourisme durable
Le Kamouraska continue de se démarquer en développant le tourisme durable. L’Organisation mondiale du tourisme (OMT) définit le tourisme durable comme « un tourisme qui exploite de façon optimale les ressources de l’environnement, respecte l’authenticité socioculturelle des communautés d’accueil et offre à toutes les parties prenantes des avantages socioéconomiques ».
Pour le moment, cela se traduit par des pages dans le guide touristique et repris sur le site Internet de Tourisme Kamouraska qui font état, pour chaque municipalité, des toilettes publiques, des espaces de stationnement pour voitures et VR, du Wi-Fi gratuit, des stations de vidanges des eaux usées, des services d’eau potable pour VR et des sites à protéger sur le territoire de la municipalité. Quelques conseils y sont donnés, entre autres sur la gestion des déchets, les zones fragiles et la façon de se déplacer avec ses animaux domestiques.
Le tourisme durable sera plus élaboré dès l’automne, a-t-on précisé, en prévision de la saison 2023.
Tourisme généalogique
Pour une première fois, le tourisme généalogique, qui distingue la région, est mis de l’avant dans le guide touristique kamouraskois. On invite les touristes à suivre les pas de leurs ancêtres. On y suggère de visiter les musées comme celui de l’Agriculture et de l’Alimentation à La Pocatière, le Musée régional de Kamouraska, la Maison Chapais de Saint-Denis-De-La Bouteillerie ou encore la Petite École Delisle à Rivière-Ouelle. On ajoute que séjourner dans un hébergement patrimonial pour plonger dans l’ambiance des maisons d’autrefois ou goûter et magasiner des produits du terroir sont aussi de belles options. Finalement, sept propositions sont faites aux adeptes de la généalogie : les circuits de balado-découverte Fil rouge, l’application web « Passeurs de mémoire », les Marqueurs de famille (des bornes avec code QR), la carte des circuits Fil rouge, les lieux de mémoire à visiter (la chapelle de Sainte-Anne-de-la-Pocatière, le mémorial du cimetière de Rivière-Ouelle, etc.), des livres et des ressources à contacter telles les Archives de la Côte-du-Sud et la Société d’histoire et de généalogie de Saint-Pascal.
Défis
Comme à l’image du reste de la province, la région n’est pas épargnée par le défi du manque de personnel. Juste au bureau d’information touristique, alors qu’habituellement on faisait des journées complètes d’embauche, on réussit à combler le besoin de main-d’œuvre, mais de justesse. Chez les membres, « effectivement, on voit passer beaucoup d’offres d’emplois, mais tout le monde sera ouvert », a dit Yvonne Tremblay qui s’attend, comme l’été dernier, à des heures d’ouverture raccourcies ou des journées des fermetures pour certains, en raison de cette pénurie.